Gens,
Voilà-t-y-pas que le temps est passé beaucoup plus vite que prévu dans mes Zalpes natales (basses, les Zalpes), à croire que rien foutre, ça occupe plus qu'on ne le croit. Finalement, entre la sieste, le marché, le chien, les manifs, et les balades dans les environs, je n'ai eu le temps ni de bloguer, ni de travailler sur mon papier (ou sur le chapitre de livre dont je viens de recevoir les épreuves). Mais que fait le gouvernement ?
Hmm, non, ne réponds pas à cette question, tu vas te faire du mal.
(Menfin si tu veux vraiment savoir, le gouvernement te crache à la figure.)
Comme je commençais à parler aveque l'accint et à utiliser des tournures de phrases plus que douteuses (ex : le chose, il me faisait pas confiance, alors je l'ai échappé), je suis montée pas plus tard qu'hier (et fort matinalement, je te jure, je me lève plus tôt en vacances qu'en thèse) dans un car afin de passer la journée en la fort charmante compagnie d'Aurélia Dalma et de choper un train à destination de la capitale.
Moi qui m'apprêtais à braver les retards et les wagons surpeuplés avec aux lèvres le sourire de celle qui soutient les grévistes, j'ai été fort déçue par une gare pas plus encombrée que d'habitude et par un TGV pile à l'heure et à moitié vide.
Bref tout ça pour te dire que je suis à Paris.
Que demain j'irai manifester pour voir comment ça fait quand y a plus de 3500 personnes. (Oui, ben chez nous, c'est beaucoup, 3500 personnes.) 12h30 M° Oberkampf pour y aller entre blogueurs.
Que vendredi soir je fête encore ma thèse (on ne s'en lasse pas) avec tout plein d'amis (sauf que vu que je m'y suis prise un peu tard et sans réaliser que c'était un long week-end, on sera environ 3 clampins, mais du clampin de qualité, tu vois).
Que je serai à Paris Carnet le 3 novembre.
Que je repars jeudi 4 novembre (jour des élections américaines, voilà, oui).
Que je reviendrai à la fin du mois, mais ce qui n'empêche pas que si tu veux me voir tu me dis.
Bien des choses à vot' dame et la bise au lapin,
K².