American Rhapsody
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I Know A Little Bit About Biology

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jeudi, mai 13 2010

Mets ta blouse blanche et suis-moi (3)

Précédemment, dans Santa-Barbara (enfin, à 200 km au sud) : épisode 1, épisode 2.

Mais non, voyons, je ne t'ai pas oublié ! C'est juste que pendant quelques jours j'étais trop occupée à faire de la recherche pour avoir le temps de t'en parler en plus. Pour tout te dire, mon objectif refuse de converger (si si, c'est une vraie phrase qui veut dire quelque chose), mes optimisations quadratiques aussi, genre c'est la grève générale, et j'ai une saleté de co-enzyme qui refuse de rentrer dans sa poche malgré tous mes efforts et je me bats pour arriver à faire tourner le seul pied de biche qui me soit venu à l'esprit. C'est pas que je sois frustrée, mais un peu, quand même.

Par contre, côté expériences de laboratoire, ma protéine a cristallisé, et ça, c'est la bonne nouvelle de la semaine.

Enfin tu auras remarqué que si tu ne sais toujours pas à quoi je sers, au moins j'ai l'air de savoir en parler avec des mots compliqués.

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dimanche, mai 9 2010

Mets ta blouse blanche et suis-moi (2)

La suite de ça.

T'as remarqué le titre de la catégorie ? Ça vient de I Don't Know Enough About You, que tu peux écouter . Puis tu peux aussi regarder, surtout si comme moi tu peux passer des heures, fascinée, à regarder des mains bouger sur un piano, les trois premières minutes sont quasi-pornographiques. Oui, je m'intéresse facilement aux mains des gens. Oui, la première fois que j'ai regardé cette vidéo en cherchant un extrait pour ce billet, j'ai su que c'était bien la version par Diana Krall, parce que j'ai reconnu ses mains.

Bon, ça va, je suis quand même pas la seule à aimer les belles mains qui savent ce qu'elles font, non ?

Je, euh, ... oh, on parlait de science ici ! J'avais dit qu'on causerait un peu d'ADN, et quand on parle d'ADN, on mentionne 1953, et la découverte de la structure en double hélice par Crick et Watson Rosalind Franklin, c'est obligé.

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jeudi, mai 6 2010

Mets ta blouse blanche et suis-moi (1)

(Nan, je déconne. Mais mets un pull, ça caille dans nos bureaux, le thermostat est réglé sur la salle des machines.)

Parce que je ne passe manifestement pas suffisamment de temps à écrire à propos de ma recherche ces jours-ci (ce qui est, d'ailleurs, objectivement vrai : j'ai beaucoup trop de modèles à mettre au point et de calculs à faire tourner pour écrire), j'ai décidé que maintenant était le moment ou jamais de parler un peu plus en détail de ce à quoi j'occupe mes journées.

En dehors d'aider une cristallographe de haut vol à battre un biochimiste aux échecs pendant qu'on grille aux rayons X des cristaux amoureusement préparés (tu sais peut-être, ami lecteur, que je ne sais pas jouer aux échecs ; mais enfin je ne sais pas non plus collecter des cristaux, et ne crois pas que cela me retienne), je veux dire.

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Je lis

Surtout des polars. À l'occasion, des romans de fantasy loufoque, du théâtre, de la littérature chinoise traduite en italien (j'ai des amis formidables), des vrais livres bien écrits.

J'écoute

of Montreal, Caravan Palace, the Ditty Bops, Dango Reinhardt, the National, Minor Majority, Léo Ferré, Beethoven, Sonny Rollins, Laura Marling, Erlend Øye, Hjaltalin, Sufjan Stevens, Yuri Bashmet. Entre (nombreux) autres.

Je suis

occupée ouh là beaucoup très très, enchantée par Oscar Wilde (One should always be a little improbable), vaguement improbable, toujours aussi liberté, égalité, schtroumph 1er (merci Plantu).

Pensée profonde

"Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est partir beaucoup."
[Alphonse Allais]

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