Quand c'est fini, n-i ni ni, ça recommence
Puisque c'est de saison et avant d'oublier à force de parler de moi, je vous souhaite à tous, sauf les gens qui salissent les commentaires (qui peuvent crever, charognes), une belle année 2010. Qu'elle vous soit pleine de sourires, de rires et de fous rires, de tendresse, de douceur, et de chaleur humaine. Le tout avec la meilleure santé possible, ça facilite.
Mon passage à 2010 s'est effectué (à l'heure française) en réduite mais excellente compagnie, entre deux fous rires et au son des Ditty Bops. Je peux difficilement imaginer comment mieux démarrer cette année qui s'annonce fort importante puisque j'ambitionne, dans l'ordre chronologique :
- d'avoir 25 ans ;
- de trouver un postdoc en Europe ;
- d'écrire ma thèse, de la défendre, et d'obtenir mon doctorat ;
- de quitter les États-Unis et revenir sur le vieux continent.
Tout cela ne laisse franchement aucune place aux résolutions du type perdre dix kilos, manger plus de légumes, se coucher tôt, arrêter le chocolat, lire des grands classiques, faire du sport, ce qui tombe bien car je les ai toutes abandonnées il y a fort longtemps parce qu'on sait bien ce qu'elles deviennent dès la mi-janvier. Et aussi parce que je me fous de perdre dix kilos, je mange déjà pas mal de légumes, je n'ai aucune envie de me coucher tôt si des choses intéressantes se passent tard le soir, l'idée de ne plus manger de chocolat de ma propre volonté est tout bonnement ridicule, je lis ce qu'il me plaît de lire, dont des grands classiques[1], et que le sport, c'est pas à mon âge que je vais m'y mettre[2].
J'ai néanmoins fermement l'intention, qui a évidemment peu à voir avec le changement d'année, de continuer de faire de mon mieux pour être heureuse à travers tout ça, ce qui me semble être le moindre des efforts à faire.
Ces vacances, un peu perturbées par les modifications de dernière minute à apporter à un article à envoyer avant la fin de l'année et divers drames familiaux, mais néanmoins fort sympathiques, étaient les dernières avant la longue ligne droite de six à neuf mois qui s'annonce. J'ai donc pris hier pour ce qui devrait être la dernière fois de mes études doctorales un vol Paris-Los Angeles légèrement retardé par les procédures de sécurité de plus en plus ridicules imposées par les Stazunis, et retrouvé avec plaisir mon lit, ma douche, et mon café.
I'm ready, 2010. Bring it on.
Notes
[1] Les mystères de Paris, ça compte, comme grand classique ? Parce qu'il m'en reste trois parties et demie.
[2] Pour la petite histoire, j'ai rencontré il y a quelques jours l'amoureux de ma grande amie d'enfance, qui m'a demandé de lui confirmer qu'elle ne faisait pas de sport quand nous étions petites. Je l'ai regardé d'un air perplexe en lui affirmant que bien sûr, que c'était vrai, pourquoi donc aurions-nous fait du sport en dehors des cours obligatoires du collège et du lycée ?