Comment mon petit dictionnaire Larousse est complètement inutile dès qu'on essaie de parler de sexe. Ou de genre. Mais que c'est pas trop grave, on se comprend quand même.

Comment je ne m'étais jamais rendue compte, n'y ayant pas pensée depuis ma tendre enfance, d'à quel point l'histoire du Roi-Grenouille était sinistre.

Comment j'ai visité une exposition Alex Katz et que c'était sehr schön, mis à part la visite guidée, et qu'au début j'ai eu peur d'être une mauvaise élève, avant de me souvenir que je déteste les visites guidées et que je finis toujours par m'engueuler avec le guide. Là j'ai été polie, mais franchement, si tu dois parler pendant dix minutes du même tableau — et je ne dis pas que tu n'aies rien d'intéressant à dire, loin de là, c'est juste que je préfère découvrir par moi-même plutôt que d'essayer d'absorber une conférence sur le pop-art et l'importance de la mode dans notre culture en même temps que les images —, pousse-toi un peu du milieu, qu'on le voie, non ?

Comment ça me semble désormais étrange qu'une jeune fille partie pour un mois de l'autre côté du globe puisse trouver le temps d'être nostalgique de son pays, de sa famille, de ses amis.

Mais en fait je voulais surtout te raconter comment je suis allée voir la générale d'une pièce de Brecht au théâtre de la ville de Stuttgart. La Bonne âme de Sichouan en français dans le texte.

Sauf qu'y a un acteur (ou le metteur en scène, ou un lampiste, on ne m'a pas dit) qui est malade.

Et que la générale a donc été annulée (apparemment The show must go on ne se traduit pas auf Deutsch).

Et que du coup faut que je fasse mes devoirs.

Fuck, quoi. Malgré la soirée salsa qui s'organise à la place. Je t'ai déjà dit que j'aimais pas la salsa ?