Panne d'inspiration
Cinquante anniversaires.
Un dragon d'eau.
Cinquante dragons, et une année dans l'eau.
Une armée de cinquante dragons d'eau.
D'eau ? Le Manzanares, la fontaine de Cibeles.
D'eau, dos, do, de haut, que d'os !
Ô dingos ô châteaux,
Do ré mi fa sol la si do.
Pablo comme Neruda,
Et Pablo comme Picasso,
Picasso mange la pomme et la pomme lui dit merci,
Un cheval-caisse et des tiroirs de course.
Dragon dragonne cavalier dans son sabre empêtré
Des cartes d'eau un dragon à jouer.
Un dragon en jouet, un dragon enjoué.
Quel dragon enfumé !
"Today is a lovely day to run"
...
I don't know what the lyrics are
"A room full of dust and a broom to sweep up"
Courir, marathoner
Cartes postales, cartes à jouer.
J'ai beau chercher, je ne trouve pas comment lui souhaiter.
A moins que, peut-être, en anglais ?
For Pablo's fiftieth birthday
I must find an elegant word play
Failing which, my promise I would betray
The shame of it could well never fade away
Yet, wish him many happy returns of the day!
Fiat Lux divers et très frais
- 3 paragraphes en cinquante mots chacun, un quintil (sur une rime) de 8 + 9 + 10 + 11 + 12 = 50 syllabes, en acrostiche ;
- Jean-Patrick Manchette ;
- Packing Blankets (pas trouvé meilleure qualité sonore, mais le petit lutin aléatoire qui sévit dans mon ordinateur a véritablement passé cette piste pendant que je m'escrimais) ;
- La promenade de Picasso ;
- Dans ma maison
Epilogue
Et le lecteur aura compris pourquoi je laisse généralement ma poésie dans les cartons empoussiérés de mon adolescence auxquels elle appartient. (Et oui, ça se passe à peu près comme ça dans mon cerveau.)