Quand c'est fini N-I-N-I ça recommen-en-ce
Titre[1] déjà utilisé, il y a... diantre, six ans.
Lassés de se contenter de consommer et partager du contenu, lassés aussi de la grisaille ambiante, voilà que les copains se remettent à écrire de vrais billets avec des mots dedans !
J'en retrouve les habitudes un peu délaissées, d'une époque où je lisais beaucoup plus de gens qui, pour la plupart, écrivaient beaucoup plus souvent : consulter mon agrégateur chaque jour, sourire aux longues phrases que je découvre, écrire des commentaires.
Et partager, moi aussi quelques uns des petits bonheurs offerts par la nouvelle année.
Les éclats de rire, au tout tout tout début, quand il était temps de célébrer les premières minutes de l'année et que le champagne était sur le perron et qu'on était en pleine partie de Mascarade.
Les mots-croisés à deux avec de grandes tasses de thé.
Le panettone qui est encore bien frais.
Les toiles de Chagall, et ses décors, et ses costumes, et la musique de Daphnis et Chloé.
La bonne humeur des messieurs-dames de l'EFS, alors même que sur trois on n'est qu'un à donner ce jour-là.
Un ballon qui flotte sur le lac.
Les amis, les jeux de mots, les fous rires.
Telemann qui prend doucement vie sous mes doigts et ceux du bassoniste.
Haydn et Beethoven sous la baguette d'un chef en pleine forme, qui leur donne corps en nous parlant de nuance d'intensité et de nuance de caractère et d'infinie tendresse. Et de bières, aussi.
Demain, je finirai ma trente-et-unième année en faisant le même cours (enfin, le même : je l'ai amélioré depuis, quand même) que celui par laquelle je l'ai commencé. En espérant qu'aucune nouvelle de fusillade ne vienne perturber la science.
Que 2016 te soit douce, les gens, pleine de sourires et de fous rires et d'étoiles dans tes yeux.