Roulée en boule
Donald Trump, les morts dont il va être responsable, lui, avec son gouvernement, et les députés et sénateurs de son bord, très rapidement à coups de déni d'accès aux soins en général et à l'IVG en particulier, un peu moins vite à force de s'en mettre plein les fouilles sur le dos des pauvres, des réfugiés, de la planète.
La marche « pour la vie », la vie de qui, on ne sait pas trop ; pas celle des femmes, en tout cas. Ça va de pair avec la manif « pour tous » (sauf tous les panous) et, mon préféré, « sens commun ». Je sais pas toi mais moi quand les gens se mettent à utiliser des mots aux hasard comme s'ils pouvaient prendre n'importe quel sens hop voilà, je me méfie.
Ce pauvre violeur d'enfants de Roman Polanski que les méchantes féministes ont rendu très triste à pas trouver normal qu'on lui fasse des haies d'honneur, et tous les dégueulasses qui le soutiennent.
Les scandales de corruption[1] qui s'égrainent en France comme autant de jours de la semaine.
Manuel Valls[2].
Tout autant de raisons (et il y en a encore bien d'autres, la Syrie, la Turquie, Poutine, pour ne citer que les premières qui me viennent à l'esprit, et sans citer les personnelles) d'avoir très très envie de rester roulée en boule pour toujours sous une couette. Ce qui n'est malheureusement ni possible ni même une excellente idée (le repli sur soi bla bla bla), mais qui me paraît quand même une excellente perspective à court terme, par exemple en écoutant la sonate pour alto seul de György Ligeti interprétée par Tabea Zimmermann (pour qui elle a été écrite en 19981994).
Ce qui servira d'ailleurs de fiat lux pour ma nouvelle photo de profil sur le Touittère.
Notes
[1] Alors moi j'ai tendance à tout appeler corruption, mais le terme correct pour parler de l'enquête ouverte par le parquet financier sur Pénélope Fillon, c'est « détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, et recel de ces délits », si tu veux écrire une jolie chanson dessus.
[2] J'avais commencé un paragraphe sur l'islamo-gauchisme, la « laïcité » — encore un mot dont on dirait qu'il n'avait pas déjà un sens avant que tout le monde ne se metter à lui en donner un nouveau — à la Caroline Fourest , et la peur que j'ai de lui, mais finalement, « Manuel Valls », ça se suffit à soi tout seul, je trouve.