American Rhapsody
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All Of Me

Fil des billets

lundi, mai 28 2007

Liseron (C'est en lisant qu'on devient)

Je n'ai pas pu m'empêcher de piquer à CUI le questionnaire livresque que j'ai vu traîner un peu partout ces temps-ci, tellement ma série de Litch'tch' est au point mort (vu que je me vautre dans les polars britanniques, je suis un peu dépourvue côté littérature américaine, encore que si je prenais le temps de me filer quelques coups de Converse dans le derche, je pourrais parler de Carson McCullers sans trop me forcer). Prochain défi (car même pharyngitée, Krazy Kitty ne recule devant aucune pitrerie), remplir le même, avec des films.

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jeudi, mai 24 2007

N'en jetez plus

C'est toujours la même rengaine. Celle du gars qui est allé dans le Grand Nord, ou dans une Grande Ville, ou dans un aéroport, ou dans un centre de conférence, ou dans un grand hôtel, ou alors dans les cinq en deux jours.

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mardi, mai 22 2007

La recherche française va de plus en plus mal...

... et mon lycée porte désormais, comme tant d'autres, le nom d'un homme de sciences décédé.

mercredi, mai 16 2007

I am not died - Je n'ai pas mouru

Comme j'ai un emploi du temps de ministre, le budget en moins, et qu'il apparaît que le travail de Doctorant-Chercheur (je capitalise si je veux) n'est certainement soumis à aucun code du travail, j'entame ce soir (avec une merveilleuse histoire de doctorants) une série de brèves sur lesquelles je ne trouve pas le temps de m'étaler autant qu'à l'habitude :

Ces petites soirées bien méritées : ou pourquoi, après une longue journée studieuse, divisée entre programmation ardue (on entend de temps à autre fuser dans le couloir de mon labo des Segmentation fault, yourself ou autres imprécations que la décence, qui a bon dos, m'interdit de retranscrire ici) en alternance avec un symposium déconcertant[1] et réunions diverses à des horaires indus, pourquoi, donc, profiter de sa soirée en, au choix, se goinfrant de glace à la vanille devant un vieux film, lisant un vieux polar anglais ou écrivant des mots qui font des phrases sur AmRhaps quand on peut soigneusement la diviser entre lessive et rédaction de specs[2] ? Hein, pourquoi ?

Notes

[1] je n'y comprends que les exposés des gens avec lesquels je travaille

[2] ou encore, spécifications, terme vague s'il en est

jeudi, mai 3 2007

T'as signé tu y as droit

Voilà. T'as décidé de faire une thèse, t'as voulu faire ta maligne avec des ordinateurs et des pitites molécules toutes chimiques, t'es partie faire ta belle aux Zuesses, et ben maintenant, tu marnes. En gros. La raréfaction des billets sur ton blog (pardon, carnet) reflétera parfaitement la trépidance de ta vie (Waterloo, morne plaine). Et autant te dire que quand t'en arrives au point où tu te rends compte dix minutes après être partie de chez toi que t'as pas fini de te maquiller (tu as de la chance, tu es malgré tout vaguement symétrique - surtout en louchant, mais tu ne sais pas vraiment loucher, pauvre cruche astigmate que tu es), l'existence manque singulièrement d'anecdotes croustillantes à raconter à la blogosphère du monde entier.

Interlude: si tu en as déjà marre de ce billet, tu attends demain, et peut-être je te parlerai de Jimmy Carter que j'ai vu en vrai même pas à la télé ce matin.

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samedi, avril 28 2007

J'avais presque cinq ans

Le 9 novembre 1989, Mstislav Rostropovitch jouait sur les ruines du Mur de Berlin.

Du bout de l'archet, cet homme a lutté pour les droits de l'homme, défié l'oppression soviétique, soutenu Solijenitsyne, et exécuté la plus belle interprétation enregistrée des Suites de Bach pour violoncelle. Je le sais, j'ai écouté toutes celles que j'ai pu trouver (une forme particulière de crise d'adolescence, j'en conviens).

Aujourd'hui, Rostro est mort, et pour la première fois de ma vie à l'annonce du décès de quelqu'un que je n'ai jamais rencontré, j'ai pleuré.

vendredi, avril 27 2007

Chantage électoral

Au vu de l'analyse réalisée par le comité Sauvons La Recherche, intitulée Pour sauver la recherche et l’université, utilisez aussi votre bulletin de vote, je vous le dit tout de go : si vous voulez que je revienne en France dans les cinq prochaines années, vous avez intérêt à ce que Royal soit élue. Histoire que je puisse me dire que ça n'arrive pas qu'ici, que le directeur de mon labo demande en réunion comment dépenser au mieux trente mille dollars en un mois.

De toute façon, si c'est pour retrouver sous la présidence éclairée de sa Majesté le Nain Sinistre la même ambiance socio-économique qu'aux États-Unis (les bourses de recherche en moins), je ne vois pas l'intérêt de rentrer.

vendredi, avril 20 2007

Marcel, si j'avais des ailes

Je descendrais la poubelle.

(Ah tiens ça doit être pour ça que ma coloc favorite ne descends jamais les poubelles : par défaut d'ailes.)

(Ouais j'ai mis le point à l'intérieur de la parenthèse j'espère que vous êtes contents maintenant.)

Ah oui donc, le questionnaire de ce bon vieux Marcel (enfin tellement vieux qu'il en est mort d'ailleurs). (Hein, quoi, rédiger un chapô, faire des phrases, tout ça ? Non mais ça va pas oh ?)

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jeudi, avril 5 2007

On fonce à quarante-cinq dans les descentes

Quand y a pas trop de vent (ce blog commençait à manquer singulièrement de Lutin Bleu, avouez).

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vendredi, mars 23 2007

Bilan d'hiver

Le trimestre d'hiver se termine, à quelques jours de l'arrivée officielle du printemps. D'ailleurs, ça n'a pas raté, il a fait moche, le printemps étant la saison des pluies en Californie du Sud... Place à la Spring Break.

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Je lis

Surtout des polars. À l'occasion, des romans de fantasy loufoque, du théâtre, de la littérature chinoise traduite en italien (j'ai des amis formidables), des vrais livres bien écrits.

J'écoute

of Montreal, Caravan Palace, the Ditty Bops, Dango Reinhardt, the National, Minor Majority, Léo Ferré, Beethoven, Sonny Rollins, Laura Marling, Erlend Øye, Hjaltalin, Sufjan Stevens, Yuri Bashmet. Entre (nombreux) autres.

Je suis

occupée ouh là beaucoup très très, enchantée par Oscar Wilde (One should always be a little improbable), vaguement improbable, toujours aussi liberté, égalité, schtroumph 1er (merci Plantu).

Pensée profonde

"Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est partir beaucoup."
[Alphonse Allais]

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