American Rhapsody
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samedi 3 août 2013
in Trav'lin' Light

La Suisse : Conclusions hâtives et éhontées

Le problème, quand tu t'apprêtes à rentrer bientôt en France (pour un poste plus prestigieux et un salaire identique... avant impôts à celui que tu reçois en Germanie... après impôts — certes beaucoup plus d'impôts, car oui, si tu fais partie des gens qui pensent que la France a les impôts les plus élevés du monde, laisse-moi te dire que les Allemands on très envie de te tapoter sur la tête et de te dire « oh, that's cute », et les Américains qui gagnent pas des masses de sous aussi, d'ailleurs), c'est que tu dois consacrer tes jours de congés à petitun, trouver un appartement et, petitdeux, en espérant que le petitun ait abouti avec succès, à déménager. Ainsi donc : point de vacances pour ta pomme cet été.

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samedi 25 mai 2013
in A Day At School

La Quête (pénultième épisode)

Faisant fi de la chronologie, un petit retour en arrière, donc, sur mes aventures à la recherche d'un poste de maître de conférence. Entre l'épisode où j'ai obtenu un entretien et celui où j'ai accepté un poste de pas maître de conférence du tout.

J'avais donc dix minutes pour raconter ma vie, mon œuvre, mes projets. Support visuel de la présentation à envoyer quelques jours à l'avance (l'audition était un lundi matin, donc forcément). Un exercice d'un genre tout à fait particulier, donc, pour ne pas dire complètement absurde.

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dimanche 19 mai 2013
in 'S Wonderful

La Quête (Épisode final)

Après Krazy Kitty se met en tête d'essayer de devenir maître de conférences, Krazy Kity saute tout un tas d'épisodes et un Krazy Kitty va vous jouer un petit air à l'alto en cours de rédaction, voilà que je clos déjà la série d'un flamboyant Krazy Kitty ne devient pas maître de conférence.

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lundi 15 avril 2013
in A Day At School

La Quête (Épisode pas 2 du tout)

Lecteur, il te souvient peut-être que je m'étais mis en tête de tenter de devenir maître de conférence.

Il y a eu plein d'épisodes depuis ce billet-là, dont

  • « Krazy Kitty envoie son dossier quelques heures avant la fermeture de la Poste »,
  • « Krazy Kitty doit envoyer une pièce complémentaire sous 48h le week-end avant Noël »,
  • « Krazy Kitty est French efficiency, Deutsche Qualität »,
  • « Krazy Kitty lit les descriptions de poste la mort dans l'âme »,
  • « Krazy Kitty fait marcher son réseau sans le faire exprès »,
  • « Krazy Kitty envoie des dossiers de candidature depuis la perfide Albion ».

J'espère que je les raconterai un jour.

En attendant, le dernier épisode en date : Krazy Kitty est convoquée à une audition. Le message est arrivé un peu de guingois, avec le mauvais prénom en face de mon nom, mais les choses furent remises d'aplomb et voilà, c'est confirmé. Je passe la semaine prochaine une audition de 15 minutes (dont 10 minutes d'exposé sur ma vie, mon œuvre, mes projets).

Je vous raconterai.

Obsolètes à prise rapide, sur une idée de Franck, collectés ici par le même. Le 15 avril : guingois (que je ne savais pas obsolète menfin).

dimanche 31 mars 2013
in Trav'lin' Light

Repos anglais

Des conversations scientifiques, beaucoup, dans tous les sens. Deux excellentes nouvelles. Des litres d'Earl Grey. Une échéance de plus en moins. Quelques jours de vacances, enfin ! Une paire de Wellies à rayures. Une soirée de rock entre amateurs. Des tourbillons sur une piste de danse. Le jardin fantasmagorique d'un collège la nuit. Des canards magnifiques. Des promenades dans la ville, nourrie d'anecdotes par mes multiples guides. Un petit déjeuner anglais. Des amis avec lesquels passer des matins à paresser en pyjama. Mon premier épisode de Dr. Who. De chouettes rencontres. Et encore six jours pour essayer de réapprendre l'accent British.

Malgré les giboulées de neige, me voici tout à fait engantée par Cambridge.

Obsolètes à prise rapide, sur une idée de Franck, collectés ici par le même. Le 31 mars : enganter.

vendredi 15 mars 2013
in Trav'lin' Light

Considérations d'empaquetage

Je ne me souviens pas avoir jamais eu autant de mal à décider que mettre dans ma valise (à part peut-être enfant, à l'époque où c'était une affaire de première ordre, qui commençait des jours à l'avance, et était la source d'une excitation certaine et grandissante). Les bulletins météorologiques discords me plongent dans une perplexité dont je n'arrive à m'extraire : la rambarde de mon balcon s'orne ce matin de cinq bons centimètres de neige ; il semblerait qu'à Paris le temps se soit cependant radouci ; et puis je serai absente trois semaines, le printemps aura le temps de venir ; oui mais bientôt je serai en Angleterre, et en Angleterre il ne fait pas beau, c'est bien connu ; sauf que j'étais à Londres l'an dernier à la même période et j'y ai attrapé un coup de soleil[1] ; par ailleurs il me faut quelques fripes un peu professionnelles...

Bon.

S'il le faut, j'achèterai un gros pull, une robe bain de soleil ou des caoutchoucs Wellington pour m'adapter aux circonstances.

Il ne me reste plus qu'à trouver le courage de ne pas porter mes plus grosses bottes et mon manteau le plus chaud pour me rendre au bureau. Quoi qu'au vu du poids de ma valise, contenant le résultat mitigé mais abondant de mes tergiversations, je n'aurai pas froid en la transportant.

Obsolètes à prise rapide, sur une idée de Franck, collectés ici par le même. Le 15 mars : discord.

Notes

[1] Il m'en faut certes fort peu.

mercredi 13 mars 2013
in Salt Peanuts

Multilinguisme

Fin du cours de tango. Je prends congé de mon partenaire, avec lequel j'ai papoté en allemand pendant la dernière heure et demie. A l'entrée des vestiaires, je croise une connaissance parisienne, échange quelques mots avec elle en français. Je m'assois, récupère mon sac, ôte mes chaussures d'une main pendant que je récupère mon téléphone de l'autre. Un appel en absence ; je rappelle, et indique en anglais à l'ami avec qui j'ai prévu de dîner comment trouver le restaurant de tapas où je lui ai donné rendez-vous.

Quelques minutes plus tard, nous voici attablés. Tout juste rentré de Lisbonne, mon ami, glossographe et linguiste amateur, me parle avec animation de sa découverte du portugais. La serveuse s'approche et nous commandons nos boissons, en espagnol, couleur locale oblige. Le couple en train de s'installer à la table d'à côté interrompt sa conversation. L'homme se tourne vers moi, me sourit ; ils sortent du même cours que moi. "''Wie viele Sprachen sprichst du, eigentlich?", me demande-t-il, l'air perplexe.

Obsolètes à prise rapide, sur une idée de Franck, collectés ici par le même. Le 13 mars : glossographe.

samedi 23 février 2013
in Salt Peanuts

Ils n'auront pas ma peau

En même pas deux mois, trois courses contre la montre pour envoyer une version pas trop moche[1] d'un article à une conférence avant l'heure fatidique de la clôture des envois.

Je pensais qu'à force je me bronzerais, mais rien à faire : je supporte très mal d'enchaîner ne seraient-ce que deux journées de plus de douze heures pour ensuite me lever à six heures tapante pour les derniers ajustements. Et je ne suis pas entièrement sûre de vouloir m'y habituer.

Obsolètes à prise rapide, sur une idée de Franck, collectés ici par le même. Le 23 février : se bronzer.

Notes

[1] Avec des résultats expérimentaux qui tiennent un peu la route, écrit de manière logique, fluide, syntaxiquement correcte et dont le style ne me fasse pas grimper aux rideaux.

mercredi 20 février 2013
in 'S Wonderful

Un petit air de fête

Trois papiers acceptés. Deux papiers retenus pour la deuxième phase d'évaluation d'une conférence très sélective. Deux papiers bouclés à temps pour une autre conférence. Un papier qui sera envoyé d'ici quelques jours, peut-être. Une amoureuse qui a enfin obtenu l'offre d'emploi tant attendue et peut sereinement traverse le pays pour emménager avec son amoureux. Une superbe offre de post-doc dans Manhattan (désert). Un chouette stage d'été. L'aval nécessaire pour l'encadrement d'un premier thésard. Une invitation à un colloque au Japon.

Entre six personnes, ça faisait un certain nombre de choses à fêter et tout autant d'excellentes raisons de nous retrouver dans notre Kneipe préférée, sur fond de Johnny Cash et Kings of Convenience en boucle.

Alors que nous nous y réunissons le plus souvent pour partager nos frustrations, ce soir les heureuses nouvelles des uns ont fait réfusion sur la bonne humeur des autres et je ne nous ai jamais vus aussi joyeux. Zum Wohl!

Obsolètes à prise rapide, sur une idée de Franck, collectés ici par le même. Le 20 février : réfusion.

lundi 18 février 2013
in Stormy Weather

Charmante

Pour une raison qui m'échappe, je suis encore en colère contre une zoïle rencontrée récemment qui refuse d'envisager que mon opinion sur la correction d'une tournure de phrase en anglais puisse s'être formée sur une autre base que l'expression correspondante en français.

— Moi : « Oui, c'est la traduction littérale de l'allemand, mais je ne crois pas que ça se dise comme ça. »

— Elle : « Ah, ce n'est pas comme ça que ça se dit en français ? »

— Moi : « Non plus, mais surtout ce n'est pas comme ça que ça se dit en anglais. En tout cas je ne crois pas avoir jamais rencontré cette expression. »

— Elle : « Pour ce que ça vaut. »

Charmante.

Obsolètes à prise rapide, sur une idée de Franck, collectés ici par le même. Le 18 février : zoïle.

Je lis

Surtout des polars. À l'occasion, des romans de fantasy loufoque, du théâtre, de la littérature chinoise traduite en italien (j'ai des amis formidables), des vrais livres bien écrits.

J'écoute

of Montreal, Caravan Palace, the Ditty Bops, Dango Reinhardt, the National, Minor Majority, Léo Ferré, Beethoven, Sonny Rollins, Laura Marling, Erlend Øye, Hjaltalin, Sufjan Stevens, Yuri Bashmet. Entre (nombreux) autres.

Je suis

occupée ouh là beaucoup très très, enchantée par Oscar Wilde (One should always be a little improbable), vaguement improbable, toujours aussi liberté, égalité, schtroumph 1er (merci Plantu).

Pensée profonde

"Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est partir beaucoup."
[Alphonse Allais]

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