Parfois je me demande quel est l'intérêt de partir en vacances vu que je perds environ une année d'espérance de vie les dix derniers jours avant mon départ. J'ai compté sur mes petits doigts, j'ai passé plus de trente heures à travailler avec un seul de mes collègues sur un seul de mes projets cette semaine (et c'était avant de compter les trois heures et demie de cet après-midi – oui, un dimanche, la science n'attend pas). Et en plus de ça y avait deux autres projets, la présentation que j'ai donné lundi dernier, un article à mettre en forme à la dernière minute, et des heures passées à m'assurer que, oui, je peux bien travailler sur mon portable même s'il n'est pas connecté à l'ordinateur de mon bureau (ce n'est toujours pas le cas, d'ailleurs) et que j'ai bien tous les articles dont j'ai besoin de même que toutes les notes sur les sujets variés des divers rapports que j'ai à écrire.

C'est sans parler de la préparation frénétique des bagages (notamment : emballage des cadeaux, lessive), les couilloncetés administratives qu'il faut vraiment régler là, maintenant, tout de suite parce que sinon ça va trop trainer, l'organisation du voyage (beaucoup de mails, et surtout l'organisation des quelques jours que je vais passer à Amsterdam avec ma môman ; c'est mon cadeau d'anniversaire et il est vrai qu'elle couvre tous les frais, mais qui c'est qui a réservé les billets de train et passé des heures à chercher un hôtel (dont de longs moments de désespoir sur le site des transports en commun de la ville, afin de voir comment se rendre de la gare à l'hôtel ; mon hollandais n'est vraiment, vraiment pas à la hauteur) ?) et les soirées de fêtes qui s'empilent les unes sur les autres.

Mais j'arrête de chouiner car j'ai un sourire jusqu'aux oreilles à l'idée d'atterrir à Paris mercredi.

Et j'en profite pour signaler à ceux que ça intéresserait que pour le repas chez Higuma, Pétrolette et moi-même nous sommes donné rendez-vous (à son initiative et afin d'éviter la foule Higumesque de 20h, elle est fûtée la guêpe) à 19h15 devant le Monop' de la station Pyramides (y a un kiosque à journaux parait-il). Toujours le jeudi 11 décembre, qui laissez-moi vous dire, arrive à grands pas. Envoyez les tueurs en série, ou rejoignez-nous, au choix. Juste tiendez-moi au courant. Si vous nous rejoindez. Et pas la peine d'amener un Bescherelle, je fais exprès. Pour les tueurs en série, on est grandes, on se débrouillera.

Si vous êtes gentils, je vous raconterai comment j'ai rencontré mon premier raton laveur vendredi dernier.