American Rhapsody
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Stormy Weather

Fil des billets

mercredi, octobre 3 2007

Goodbye, Oblivion

Je comprends ce que les gens disent. C’est pénible, je n’en ai pas l’habitude. Je déteste ça. Les gens parlent, j’entends sans avoir besoin d’écouter et je comprends. C’est infernal. J’ai l’impression de me mêler de ce qui ne me regarde pas. D’ailleurs ça ne m’intéresse pas, je ne veux pas savoir. Ha, mais vraiment, parfois, je regrette l'époque bienheureuse où mon anglais était hésitant et ma compréhension de l'accent sud-californien proche de zéro.

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vendredi, septembre 21 2007

Les nerfs encore

Où l'on s'aperçoit qu'Aurélia, elle est vachement prémonitoire, comme fille, vu que j'ai raté mon permis.

Pour être allée trop lentement.

Alors qu'il n'y avait pas d'autres voitures.

Parce que moi, tu vois, je trouve ça plus intelligent de regarder autour de moi quand je conduis que de faire gaffe à mon compteur. Et quand je suis nerveuse, je vais plus doucement, pour avoir bien le temps de tout comprendre, tu vois. Et quand y a pas d'autres voitures autour de moi, je vois mal pourquoi il faudrait que je fasse attention à la fluidité du trafic, vu que le trafic, c'est moi.

Et l'examinatrice était nouvelle et elle crevait de trouille avant que je mette le contact, ce qui n'a pas aidé.

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jeudi, septembre 20 2007

Les nerfs

Alors, oui, tiens donc, ça fait un chtit moment que je n'ai plus rien tapoté sur AmRhaps.

Parce que dès que je commence à écrire, j'ai envie de passer des objets lourds et onéreux par la fenêtre. Ou des gens, peut-être. Hmm, oui, des gens. Beaucoup de gens. Ou alors de vomir. Ou de chialer. Enfin autant dire tout de suite que je suis légèrement hystérique.

Pourquoi donc ?
Attention, note avec plein de gros mots et pas beaucoup de pincettes dedans.

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vendredi, septembre 14 2007

Mais il est pas vrai, ce mec !

En ces jours tristes où la France semble se concentrer sur ses inoffensives défaites sportives plutôt que de s'effrayer de l'apogée des bas-instincts (peur de l'autre et confiance en soi nourrie par le rabaissement de l'autre) qui semble particulièrement se déchainer ses derniers temps, mon titre ne fait même pas allusion à un certain chef d'État livré avec talonnettes.

Un déjeuner avec quelques uns de mes collaborateurs m'a en effet permis d'ouvrir mes grands yeux innocents sur le conservatisme radical et bas du plafond de notre ami le skateur cinglé, qui souffre (comme c'est surprenant) d'une impopularité galopante parmi l'ensemble de la population qu'il vient à rencontrer.

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dimanche, septembre 2 2007

Un très long week-end (et toujours pas l'ombre de fiançailles)

Hahaha la série noire continue.
J'en rirais presque.
Si je n'étais pas en train d'essayer de comprendre comment il peut faire encore aussi chaud alors que c'est la nuit.

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Un long week-end (sans fiançailles)

Labor Day (à ne pas confondre avec le Labour Day british), c'est un peu comme le premier mai, sans le Parti Communiste et le muguet, évidemment, et le premier lundi de septembre. Mais bon, historiquement, ça a été créé pour donner un jour de congés aux travailleurs, donc il serait de mauvais goût de chipoter à la vue d'un week-end prolongé.

Et quel week-end. On est pas déjà dimanche midi que j'en ai déjà ma claque, de ce week-end.

(Note: les questions arrivent sur leurs petites pattes de questions mais en attendant il fallait que je râle, comme si sagement conseillé par la Schtroumpfette précédemment, et donc voilà, tout plein de mots qui font - parfois - des phrases ci-dessous.)

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lundi, août 13 2007

Beark aussi

Tu n'es pas sans savoir, si tu as fait preuve d'un minimum d'intérêt pour les nouvelles en France récemment, qu'un gamin de douze ans est présentement dans le coma pour être tombé d'un balcon en essayant de fuir les flics (et de suivre son papa) venus (les flics, pas le papa, grande courge) s'occuper rondement du cas de sa famille illégalement immigrée.

Si je me souviens bien, à douze ans, mes préoccupations principales étaient de tirer des jolies notes de mon petit alto, de battre mon record en brasse coulée, de croiser le plus possible le regard pétillant d'E., et qu'on me laisse lire des livres et résoudre des énigmes tranquillement. Pas exactement le même genre de vie que ce gosse, donc.

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mardi, avril 17 2007

Y a pus d'saison, ma brave dame

Ou encore « Il est où, le réchauffement climatique ? ».

Voire : c'est quoi ce piano à queue ?

prévisions météo

mercredi, avril 11 2007

Gilles de R., soixante-six ans

Mettons nous bien d'accord, le Ministre de l'Education Nationale n'a jamais dit

Le vrai candidat pour les vrais centristes, c'est Nicolas Sarkozy

et n'a jamais été cité par l'Express, le Monde ni le Nouvel Obs.

Ou alors il parlait du centre entre la droite républicaine et le fascisme.

vendredi, février 16 2007

A propos d'Alain Duhamel

Quelqu'un pourrait-il m'expliquer au nom de quoi un journaliste politique ne devrait-il pas avoir d'opinions ? Je pensais que commenter des événements politiques exigeait un travail de réflexion, lequel s'il est bien mené se doit généralement de conduire à des conclusions. Et puis, je n'arrive pas à comprendre le principe de neutralité appliqué au journalisme politique : la politique, ça parle de prises de positions, non ?

Cette affaire va, pour moi, bien plus loin que le célèbre « nul ne doit être inquiété pour ses opinions » ; il me semble que ce monsieur se fait jeter comme un malpropre pour avoir fait son boulot.

Si vous arrivez à me convaincre qu'un journaliste politique fait mieux son travail en étant neutre et sans jamais exprimer son avis sur ce qu'il commente, je vous envoie une carte postale de Californie.

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Je lis

Surtout des polars. À l'occasion, des romans de fantasy loufoque, du théâtre, de la littérature chinoise traduite en italien (j'ai des amis formidables), des vrais livres bien écrits.

J'écoute

of Montreal, Caravan Palace, the Ditty Bops, Dango Reinhardt, the National, Minor Majority, Léo Ferré, Beethoven, Sonny Rollins, Laura Marling, Erlend Øye, Hjaltalin, Sufjan Stevens, Yuri Bashmet. Entre (nombreux) autres.

Je suis

occupée ouh là beaucoup très très, enchantée par Oscar Wilde (One should always be a little improbable), vaguement improbable, toujours aussi liberté, égalité, schtroumph 1er (merci Plantu).

Pensée profonde

"Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est partir beaucoup."
[Alphonse Allais]

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