A Rush Of Blood To The Head
La Provence, bande d'ignares, est le journal régional en... Provence, oui, voilà, bravo. (Je crois qu'ils couvrent la région PACA sauf les Hautes-Alpes, mais je ne suis pas sure. Mon intérêt pour les Hautes-Alpes a toujours été extrêmement limité. Et ça n'a rien à voir avec le fait d'être bas-alpine. Si ce n'était pas pour quelque sentimentalité pour les presque quinze années que j'ai vécues dans les Alpes-de-Haute-Provence, je m'en battrais l'œil de celui-là aussi, de département.) Oui, ça s'appelait Le Provençal, avant. Le changement de nom fut un processus captivant.
Bref.
Je sens que ça baille déjà dans les rangs.
Donc.
Je me baladais (sur la toile de mon réseau, telle l'onde libre et... non, rien, laissez-tomber) à la recherche d'information sur les listes qui se maintenaient au deuxième tour (ou, plus précisément, pour savoir si la liste PS non-dissidente mais minoritaire se maintient) et c'était l'occasion parfaite pour me confronter de nouveau au style particulier des quotidiens régionaux. J'entrepris donc de lire un article au titre prometteur[1], malgré la faute d'orthographe au deuxième mot du premier paragraphe - ma grandeur d'âme me conduisant à considérer l'espace manquant dans le chapô comme une simple coquille typographique.
La perle m'attendait au détour du deuxième paragraphe :
Si à eux deux, ils totalisent 70% des voix (44,03% pour Gloaguen et 28,05% pour Massette) [...]
Je pinaille peut-être, mais introduire un « plus de » entre « totalisent » et « 70 % » n'aurait certainement pas nui à la qualité du papier.
Surtout que pour apprendre que le monsieur « s'est donné une journée de réflexion supplémentaire »[2], ça valait pas vraiment le coup.