Chouine, chouine, chouine (2)
Le verdict est tombé.
Mononucléose.
Vu le temps d'incubation, je l'ai attrapée en France. Choper la maladie des amoureux sans même avoir d'amoureux pour compenser, c'est un peu lamentable. Si toi et moi avons partagés verres ou couverts lors de mon séjour (chose à laquelle je ne paye qu'une attention toute relative), il est possible que je t'aie contaminé, auquel cas j'en suis fort marrie et j'espère fortement que tu étais déjà immunisé(e) ou que tu ne développeras aucun symptôme. Il est aussi possible que tu m'aies contaminée, auquel cas t'as ouar ta tête à la récré.
Encore une à trois semaines de douleurs et de fatigue. Encore que la fatigue, vu comme je dors mal (la nuit dernière, je me suis réveillée la gorge en feu en cauchemardant que l'homme aux talonnettes soi-même m'étranglait, un rictus satisfait sur son visage) et mange peu (pourtant je viens de découvrir deux nouveaux aliments qui passent assez bien : la jello[1] et les œufs à la coque), je ne suis pas sûre qu'elle soit un symptôme de la mono ou une simple conséquence du mal de gorge.
Dimanche, à l'occasion du Superbowl (Go Steelers!!![2]) nous découvrirons si la bière bien fraîche soulage ma gorge ou si je vais faire la fête au thé chaud. Déjà que tous les créneaux pub ne sont pas vendus (et que la pub m'intéresse quand même plus que le football américain, que je trouve presque aussi ennuyeux que le curling, sauf que quand même le curling t'as le droit de te moquer alors que le football américain, non). En attendant, je retourne chouiner sous ma couette avec mon polar.