Civil disobedience is not our problem. Our problem is civil obedience. Our problem is that people all over the world have obeyed the dictates of leaders…and millions have been killed because of this obedience…Our problem is that people are obedient allover the world in the face of poverty and starvation and stupidity, and war, and cruelty. Our problem is that people are obedient while the jails are full of petty thieves… (and) the grand thieves are running the country. That’s our problem.

Notre problème n'est pas la désobéissance civile. Notre problème est l'obéissance civile. Notre problème est que partout dans le monde des gens ont obéi aux dictats de leurs dirigeants... et des millions de gens ont été tués à cause de cette obéissance... Notre problème est que partout dans le monde les gens obéissent en dépit de la pauvreté et de la famine et de la stupidité, et de la guerre, et de la cruauté. Notre problème est que les gens obéissent alors que les prisons sont pleines de petits délinquants... (et) les grands voleurs dirigent le pays. C'est là notre problème.

Finalement, on[1] a vite arrêté de parlé de l'atrocement mal nommé dernier-né d'Apple. On a à peine évoqué le premier discours sur l'état de l'Union de Barack Obama. Et on a causé d'Howard Zinn, longuement. Une certaine Amérique est en deuil. Pour mieux comprendre pourquoi, on peut aller lire chez Article XI.

Interlude. Un peu moins de vingt-quatre heures s'écoulent.

What really knocks me out is a book, when you're all done reading it, you wished the author that wrote it was a terrific friend of yours and you could call him up on the phone whenever you felt like it.

Ce qui me met vraiment K.O., c'est un livre dont vous aimeriez, lorsque vous l'avez fini, que l'auteur soit un terrible copain à vous, de manière à pouvoir l'appeler au téléphone quand vous en avez envie.

Il vivait pourtant reclus et maintenant c'est foutu, il ne sera jamais un terrible copain à moi. Une autre (mais pas si différente) Amérique est aussi en deuil, à cela près que Jerome David Salinger n'avait plus publié depuis environ quarante-cinq ans (à l'époque de la création de mon Université Jolie et de l'indépendance de Singapour) et n'avait pas adressé la parole à la presse depuis 1980. Pour mieux comprendre pourquoi, je crois qu'il n'y a plus qu'à aller se procurer une copie de L'Attrape-cœur ou, si la hype est un peu trop pour vous, de Dressez haut la poutre maîtresse, charpentiers dans la librairie la plus proche.

Notes

[1] Mon cercle d'amis ; pas les gens en général, faut pas pousser non plus.