La plupart d'entre vous le savent déjà, mais das ist offiziell, j'ai obtenu le poste de chercheuse post-doctorante en Germanie dont j'avais commencé à rêver il y a cinq ans (à l'époque où je n'envisageais pas du tout de faire ma thèse ailleurs qu'en France mais trouvais que, pour un an ou deux, l'Allemagne, ce serait bien chouette, d'autant plus au vu de l'excellente qualité de certains labos — et c'est bien l'un d'entre eux que je rejoins).

Je tenais à en faire l'annonce aujourd'hui (je suis un poil en retard sur l'heure européenne), pour le 8 mai, en l'honneur de mon grand-père maternel, qui pensait que de cultiver les liens franco-allemands en faisant connaitre l'Allemagne aux Français et réciproquement était la seule façon d'éviter une nouvelle guerre entre nos deux pays. Je ne l'ai jamais connu, mais sa veuve et sa cadette m'assurent qu'il aurait été très heureux de me savoir vivant en Allemagne.

Date de début à fixer, mais au plus tard ce sera pour janvier 2011. Il ne me reste plus qu'à boucler 5 projets, écrire ma thèse, la soutenir, dormir, voyager, déménager, dormir, passer plein de temps avec mes amis et ma famille, dormir, et réapprendre à parler allemand. (J'ai vérifié, c'est bien mon nom sur le Zentrale Mittelstufenprüfung décerné avec mention bien en 2004 ; pourtant aujourd'hui j'ai du mal à me souvenir comment il est arrivé là).

Et au passage, Tübingen-Paris, c'est cinq heures de train.