Pars pas comme ça
Lecteur, liseuse,
Tu as très bien compris que je partais me la couler douce à San Francisco, où je vais retrouver, par ordre de probabilité décroissante, mes parents, un gars du bureau d'à côté qui n'a rien de mieux à faire que d'y amener les siens, de parents, pile quand j'y serai, et un gars qui était en prépa avec moi et que je n'ai donc pas vu depuis, attends je compte, à la louche, six ans mais qui a correctement interprété mon statut Facebook comme signifiant que je touristerai dans la ville du Golden Gate Bridge en même temps que lui et m'a proposé d'aller prendre un café[1]. Et que la plage, la rue Lombard, les otaries, le musée d'art asiatique, le Fisherman's Wharf et le cheesecake[2] allaient me tenir éloignée de l'Internet pendant une bonne semaine.
Mais je ne te laisse pas sans lecture.
Non non non !
Car les Matriochkas sont finies, le début a rejoint la fin, et si nous débattons encore faiblement de menues incohérences, l'histoire est finalement là et tu peux aller la lire du début à la fin. (En entière, comme on dit chez moi, où on est un peu fâchés avec la grammaire française.)
Bon, je te laisse, j'ai des collègues à narguer et une valise à faire (sache que j'ai vaincu le sachet d'un litre et réussi à le remplir de tous les petits flacons que je veux emporter et à le fermer ensuite. Ils vont être contents, à la sécurité, demain. Enfin, c'est surtout moi qui vais être contente de ne pas avoir à enregistrer de bagages.)
Ne fais pas trop de bêtises dans les commentaires, quand même.