Il a raison, Advisor : si je veux une carrière universitaire, où-ce que je dois développer mes propres idées, les vendre lors de d'entretiens d'embauche ou de demande de financements (le fameux I can haz $$ ??? kthxbye[1] qui hante l'enseignant-chercheur du début à la fin de sa carrière), diriger mon propre groupe de recherche et écrire mes propres papiers, je suis encore un peu, disons, pas assez cuite. Va donc falloir me laisser au four un peu plus longtemps que prévu (on reste dans les limites officielles, pas de quoi s'inquiéter donc). Prière donc de remplacer « quinze mois » par « de vingt-et-un à vingt-quatre mois » dans le billet précédent.

J'aurais pu trouver pire, comme labo où être coincée quelques six mois de plus que prévu. Après tout, Advisor est une des plus grosses pointures du domaine, je m'entends bien avec mes collègues, on ne manque pas de moyens, ma recherche me plait et il semblerait que nous commencions à explorer un terrain (1) prometteur (2) captivant, (3) en friche et (4) suffisamment fertile pour que je puisse y développer mes propres idées sans marcher sur les pieds des gens.

N'empêche que... mmpf, quoi. Deux ans de plus à Irvine ?

Notes

[1] La quantité de blagues en langage lolcat qui courent dans les couloirs de la recherche académique est sans fond.