La fin officielle du printemps, la fin de l'encore heureux qu'on va vers l'été[1].

Un dîner en terrasse, la nuit qui tombe, les bruits de la ville qui s'estompent, la bouteille de vin qu'on finit, lentement, en discutant d'art espagnol, de curiosités linguistiques, de différences culturelles, des gens qu'on aime, et de mille autres choses.

Je m'attriste un peu de ce que les jours s'apprêtent déjà à raccourcir, mais je ferme les yeux, fais virevolter ma jupe, et profite d'une de ces rares belles soirées que l'Allemagne nous offre.

366 réels à prise rapide — de nouveau en cent mots hors notes de bas de page, tiens.

Notes

[1] Si tu ne sais pas quoi lire sur la plage, mais que tu trouves comme moi qu'avoir plusieurs heures devant toi est l'occasion rêvée de lire un vrai bouquin plutôt qu'un truc inconséquent, emmène donc un Christiane Rochefort. Pas la Porte du fond, quand même, sauf si tu comptes sur le soleil pour en laver l'horreur.