Je pensais que c'était typiquement américain cet objet, un gadget de plus pour ne pas avoir à attendre de rentrer chez soi et utiliser une essoreuse à salade (ben quoi, tu n'as jamais utilisé d'essoreuse à salade pour essorer tes vêtements ? Non mais c'est pas sale, c'est toi qui es sale de penser à utiliser la même pour la salade et pour les fringues), mais une rapide recherche m'a appris que ça se trouve aussi dans certaines piscines parisiennes, comme quoi je suis juste inculte. Donc aujourd'hui après mon cour d'aquagym (oui je fais de l'aquagym, c'est peut-être un truc de vieux mais ça m'amuse beaucoup alors pouet) j'ai essoré mon maillot à l'essoreuse (que j'ai réussi à faire marcher du premier coup ‒ oui bon d'accord du deuxième mais oh ça va je m'en suis sortie) plutôt que de le tordre dans un sens puis dans l'autre puis de travers et ainsi de suite jusqu'à ce que mes poignets réclament grâce (j'ai des poignets de pacotille, cela arrive donc bien vite). Ben c'était vachement bien.

Tout ceci te montrant donc, lecteur, que ma vie est passionnante, mais il faut bien dire que sortie des TDs et de la quadricapillosection des quelques vingt-six pages (je ne compte pas les références bibliographiques) certes pleines de bonne science miaoumiam mais surtout torchées à la truelle en termes de qualité rédactionnelle de mon papier, je n'ai pas le temps de grand chose. Hop, une double, non attend, une triple négation ici ce sera plus clair[1], hop hop je t'alterne la voix passive et la voix active, et là, tadam, une phrase au passé, la suivante au présent, ah et tiens si j'oubliais quelques mots par ici, et là, voyons voir, je suis sûr que cette structure n'aurait soulevé aucune objection quand j'étais en CE2 et pouf voilà oh agade agade j'ai écrit un papier.

Notes

[1] Comme l'a un jour à peu près dit Advisor, il serait faux de dire que tous les étudiants de ce labo ne présentent aucune déficience en ce qui concerne la rédaction de publication scientifiques