Après avoir obtenu ma thèse, je ne pouvais plus reculer. Il était temps de m'attaquer à un réel défi, autrement plus délicat pour une fille avec l'assurance d'un petit animal tremblotant (au hasard, le lévrier afghan) et le sens pratique d'un poisson rouge. Et je suis donc très fière de vous annoncer que, malgré les commentaires désobligeants de l'inspecteur (de « vous voyez, Mademoiselle, ce qui se passe si vous vous arrêtez pour rien » après que j'aie eu l'outrecuidance de ne pas m'engager sur un rond-point avant d'être sûre de ne bloquer la route à personne à mon favori « et oui, c'est comme ça que ça marche, une voiture »), j'ai eu le permis de conduire !

Je te rappelle que la dernière fois que j'ai essayé de passer le permis, c'était en Californie (là où c'est facile), c'était il y a plus de trois ans, et ça a donné ça.

Je te laisse, faut que je retourne danser la danse de la joie dans mon salon.