Heureusement qu'on a l'ACS*
* American Cancer Society (à ne pas confondre avec l'American Chemistry Society - quand on a souvent affaire aux deux, c'est parfois délicat)
A nationwide study has found that the uninsured and those covered by Medicaid are more likely than those with private insurance to receive a diagnosis of cancer in late stages, often diminishing their chances of survival.
Une étude à l'échelle nationale montre que les personnes sans assurance santé ou couvertes par Medicaid [1] sont plus susceptibles que celles bénéficiant d'une assurance santé privée de n'être diagnostiquées
seulementqu'en phase terminale d'un cancer, ce qui réduit souvent leurs chances de survie.
Source : New York Times, 18 février 2008.
Non, sans blague ? Je ne m'en serais jamais doutée...
Dans un état d'esprit similaire, je me souviens d'une étude qui montrait que quand une femme a la possibilité - autrement dit, quand son assurance santé l'y autorise - de se procurer ses boîtes de contraceptifs oraux trois par trois au lieu d'une par une, elle est moins susceptible d'être à la merci d'un dysfonctionnement imprévu. Quand je pense qu'en France les notices encouragent la patiente à toujours disposer d'une boîte de secours...
(Ah puis sinon, pour les mômes de CM2 qui n'avaleraient pas assez de pathos au nom du devoir de mémoire, on peut pas leur faire apprendre Nuit et Brouillard de Jean Ferrat et en finir une bonne fois pour toutes ? Le plus émotionnel qu'on m'ait fait subir en classe au sujet de la Shoah, c'est Au revoir les enfants (et j'en suis fort aise, n'ayant jamais bien réussi à voir plus que des petits bouts de Nuit et brouillard - le film -, et ayant depuis assez mal vécu Amen ou même Le Pianiste) et on se demande vraiment comment je ne suis pas devenue négationniste avec si peu.)
Notes
[1] Une couverture santé gouvernementale pour les plus démunis