Il est impossible de s'enflammer ici.
C'est tout de même dommage que ça ait un nom aussi disgracieux à l'oreille que gerbera, tout de même, ces fleurs.
Les voilà donc, ces fameux gerberas dont l'intitulé choque ton infinie délicatesse. As-tu remarqué, d'ailleurs, que ces fleurs sont d'innocentes victimes de la perversité humaine qui, après les avoir affublé d'un nom peu gracieux, les crucifie avec un affreux fil de fer entortillé autour de la tige et piqué dans le coeur, pour d'obscures raisons de tenue.
Ouah c'est bôôôô !
J'aime scroller dans les fleurs (je me comprends).
personnellement j'ai horreur des gerbera...par contre, les colombines, j'aime bien, surtout les bicolores...
Bah les miennes ne sont pas torturées à coups de fil de fer, Miss SFW. J'en ai déjà eu avec un guide en plastique, mais celles-là se contentent de s'affaisser lamentablement (en fait, j'utilise les autres plantes du bouquet pour les faire tenir...).
Je te comprends, Aurélia, je te comprends. C'est meilleur pour la santé que de scroller dans les infos du jour, en tout cas.
Columbine, c'est joli aussi les colombines. Et au moins ça a un nom poétique (même si j'appelle ça des cornettes, personnellement, ce qui est moins délicat). De toute façon je suis snob et préfère les orchidées, mais personne ne m'en offre jamais (même pas moi-même).
C'est joli, que ça fait du bien...
J'aime bien les fleurs mais je suis sceptique sur ce padding de 10px pour #commentauthor ; c'est ou trop, ou trop peu. Nan ? Enfin ce n'est que mon point de vue (mais je ne sais pas pourquoi je sens que question webdesign je ne suis plus trop crédible).
Anna, c'est ce que je me disais.
Cui, nan, c'est parfait. Un léger décalage, voilà ce que je souhaitais.
pourtant les phalenopsis sont un super bon rapport qualite-prix, ca coute pas trop cher (pas rapport a une plante verte), ca dure une eternite (par rapport a un bouquet de fleur), ca refleurit et surtout, pas besoin pour ca d'avoir la main verte...
par contre, pour le snobisme et les fleurs, on peut faire beaucoup mieux que les orchidees qui sont ces dix dernieres annees devenues aussi democratiques que le foie gras...
Elles sont trop belles, ces fleurs, et hop, nouveau fond d'écran ! Merci à toi.
De rien, KQ. On se console comme on peut de ne probablement jamais devenir riche et célèbre, hein ?
Or donc, moi j'ai de la lecture en retard et je ne peux plus lâcher de comm' sur d'anciens posts à toi, alors attention, je centralise ici :
("Liens du vikène", samedi 9 février 2008) Je pense n'avoir pas reconnu un quinzième des célébrités qui chantent, mais c'est très beau. Et plein d'espoir. (Et la vache, Scarlett a une putain de voix...) Et le monde de la série télé est plutôt bien représenté puisque j'ai également repéré l'un des acteurs de "FBI", que j'ADORE personnellement, non pas tant parce qu'il est uuuuuuuuultraaaaaaa craquant que parce qu'il est bon enquêteur (dans la série du moins), ça va de soi.
Ah oui, il y a aussi "Heureusement qu'on a l'ACS", qui date d'avant-hier, et dans lequel une de tes lectrices (je ne sais plus qui, pardon) a dit que la mesure "ignoble" de Sarko à propos de la mémoire-de-la-Shoah-tout-ça l'avait fait "gerber", et j'allais dire : euh, c'est sûr, c'est pas vraiment une idée brillante, ce mec est à côté de la plaque et je ne pense pas du tout, du tout que ce soit bien adapté, mais de là à "ignoble" et "gerber", je ne sais pas... il n'y aurait pas comme une marge, quand même ?... (Et en plus, si ça se trouve, sur ce billet-là je pouvais encore commenter. J'espère que tu m'excuseras, il est tard...)
Oui, tu pouvais encore commenter sur le billet d'hier, Ménille... Pour la dernière idée brillante de l'autre type, là, « à gerber », je suis assez d'accord avec Aurélia. Mon sang a fait comme celui de Simone Veil, il s'est glacé, et quand mon sang se glace, ou que mon cœur me donne l'impression de rater un battement, j'ai aussi un peu la nausée ; c'est très premier degré, en fait, ce « à gerber ». Et puis c'est pas le genre de mesure sur laquelle j'ai envie de réagir de façon modérée : il veut faire dans l'émotionnel ? Ben en voilà, de l'émotionnel, du qui vient droit du cœur, du qui passe peut-être pas par le cerveau pour se transformer en jolies phrases posées et réfléchies... C'est peut-être much ado about nothing, et je suis la première à reconnaître qu'il y a des questions autrement plus pressantes, mais c'est pas une raison pour pouvoir sortir des conneries plus grosses que moi impunément.
Vous n'êtes pas les seules, en plus : Caroline de Pensées de Ronde qualifie la proposition d' "obscène".
(Le problème étant qu'à mon avis, elle va sans doute passer, l'idée brillante. Pas exactement dans les modalités que l'autre génie a suggérées, mais il y a des gens qui travaillent dessus à l'heure actuelle et il est question de confier la "mémoire" d'un enfant mort à une classe entière, et non plus à un enfant seul, ce qui honnêtement, je trouve, ne change pas grand-chose.)
Je peux comprendre que les réactions épidermiques aux événements et aux déclarations soient violentes, mais je ne saisis pas exactement ce qui, dans cette mesure précisément, peut en provoquer d'aussi intenses. J'ai eu une longue discussion avec Fiancé hier soir à ce sujet et j'avoue que non, je ne suis pas. Comment l'analyserais-tu, si tant est que cela se prête à l'analyse puisque, comme tu le dis, c'est avant tout une réaction non rationnelle ? Peut-être juste que je ne suis pas normale et que mes nerfs ne sont pas assez près de ma peau !... :-)
(Par exemple, autant les termes "ignoble", "gerber" et "obscène" me laissent perplexe, autant l'expression "connerie plus grosse que soi" me semble tout à fait convenir à la situation. Mais ça ne se situe pas du tout sur le même plan.)
Une des raisons, Ménille, c'est que bien que n'ayant pas eu à porter la mémoire d'un enfant Juif dans nos cœurs (ou sur nos épaules, insère ici la métaphore qui te convient), nous avons déjà « émotionnalisé » la Shoah. Probablement via ces livres, films, chansons glaçants (sans parler des dossiers spéciaux des médias ni des émissions de France Cul' sur le sujet, généralement aux alentours de Noël). Nous sommes donc déjà prêt(e)s à réagir sur le plan émotionnel plutôt que rationnel quand on aborde le sujet... surtout quand on parle de faire « ressentir » ce que c'est que d'être déporté (car c'est de cela qu'il s'agit, au final : plus que de connaître les faits, il faudrait aussi s'impliquer personnellement) dans le cadre d'un « devoir de mémoire ».
La Shoah, c'est du gros, c'est du lourd, et c'est aussi du facile à dégainer pour faire pleurer dans les chaumières. C'est un peu dans cette facilité aussi que réside l'obscénité : se souvenir avec dignité de ces enfants n'a pas grand chose à voir avec balancer un discours à sensation lors d'un dîner du Crif.
Mais surtout, demander à un enfant (à l'imagination débordante) de connaître le nom et l'histoire d'un enfant qui a subi des terreurs innommables, lui demander de s'en souvenir pour que jamais ça ne recommence, je pense (sans être experte en psychologie enfantine) que ça peut facilement le traumatiser. Et traumatiser des gosses, je trouve ça immonde, indécent, obscène, gerbant et ignoble. Et dégueulasse aussi.
volontier…
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Surtout des polars. À l'occasion, des romans de fantasy loufoque, du théâtre, de la littérature chinoise traduite en italien (j'ai des amis formidables), des vrais livres bien écrits.
of Montreal, Caravan Palace, the Ditty Bops, Dango Reinhardt, the National, Minor Majority, Léo Ferré, Beethoven, Sonny Rollins, Laura Marling, Erlend Øye, Hjaltalin, Sufjan Stevens, Yuri Bashmet. Entre (nombreux) autres.
occupée ouh là beaucoup très très, enchantée par Oscar Wilde (One should always be a little improbable), vaguement improbable, toujours aussi liberté, égalité, schtroumph 1er (merci Plantu).
"Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est partir beaucoup."
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