Des nouvelles de la traduction
Otir vient de me signaler une vraie traduction chez le correspondant du Nouvel Observateur aux États-Unis. Si je dis vraie traduction, c'est parce qu'il semblerait qu'elle soit le fait de traducteurs professionnels.
Je suis ravie de voir que nous n'étions pas les seuls à nous indigner de ne pas trouver de traduction de ce discours qui nous a vraiment remué. Je suis ravie de voir qu'une traduction professionnelle existe. Mais moi je l'aime bien, notre traduction bricolée sur un wiki mis en place vite fait pour l'occasion.
J'aime bien l'engouement des gens qui se sont lancés dans le projet. J'aime bien que nous nous battions avec ce texte parce qu'il nous plait, parce qu'il nous semble suffisamment important pour que nous essayons de le faire partager aux francophones non-anglophones. J'aime bien aussi le côté dynamique du wiki, le fait que tout le monde peut corriger une faute d'orthographe, une erreur de typographie, une tournure maladroite ou un contresens.
Et puis je n'aime pas abandonner un projet en cours de route.
Alors j'aimerais bien que l'enthousiasme ne retombe pas et que nous continuions à traduire et à perfectionner le texte.
D'autant plus que j'ai lu la traduction professionnelle de la partie du discours à laquelle je me suis attelée. Et que si j'y trouve des tournures plus élégantes que les miennes, j'aime bien la mienne aussi, avec son sandwich à la moutarde et au relish qui, s'il requiert d'expliquer au lecteur ce que c'est que le relish, me semble préférable au sandwich moutarde-cornichon qui bien sûr, se lit plus facilement, et explique aussi bien l'histoire d'Ashley, mais ne me semble pas être le même objet...
Puis la traduction professionnelle, il lui manque au moins un accent grave (« et demande a chacun »).