La baleine aux yeux bleus
J'ai la chance de posséder un lit double (un queen size, pour être précise). La raison officielle en est que ma chambre est immense et qu'il fallait bien meubler l'espace ; en pratique, c'est surtout que je peux m'étaler dessus avec délectation. Notamment quand j'ai, comme en ce moment, une rhinopharyngite (merci la soirée dansante) et que tout ce que je suis capable de faire est de m'échouer sous les couvertures telle la baleine sur la plage — une baleine aux yeux bleus, bien évidemment.
Me voilà donc parmi mes oreillers, installée comme une parfaite petite geekette, avec à portée de main un verre d'eau, ma vieille souris en peluche, un pull et une écharpe, mes pastilles contre le mal de gorge, mon téléphone, mon Kindle, mon ordinateur portable, le dernier numéro de Wired, la Bible de la théorie des orbitales frontières (par Ian Flemming, mais pas celui de James Bond), et bien évidemment, mon iPod avec la version mise à jour de ma liste de lecture Poorly Sick.
Au programme :
- Ace of Base — Single of the 90s
- The Asteroid Galaxy Tour — Fruit
- Black Eyed Peas — Monkey Business
- The Decemberists — Picaresque
- The Ditty Bops — Ditty Bops et Pack Rat
- Dr. Dog — Fate
- Elvis Presley — Elvis Ultimate Gospel
- Emir Kusturica & The Non Smoking Orchestra — La vie est un miracle
- Les Fatals Picards — Pamplemousse mécanique
- Franz Ferdinand — You Could Have It So Much Better
- Les Frères Jacques — En sortant de l'école et De l'Entrecôte à la Confiture
- Lily Allen — Alright, Still
- Lutin Bleu — Calme et détendu
- Merzhin — Pleine Lune
- Les Ogres de Barback — Avril et vous
- of Montreal — The Sunlandic Twins
- The Pipettes — We Are the Pipettes
Sur ce, je retourne faire la serpillière, il faut absolument que je sois remise pour Thanksgiving, qui est jeudi !
(En vrai, j'ai une protéine à équilibrer et un poster à faire. Je ne suis pas sûre de savoir lequel des deux me fait le moins envie.)