Faudrait arrêter de m'acheter des bouquins. Ou pas.
Lecteur, lecteuse, je me remets doucement de ma sinusite à grands coups d'amoxicilline (sus aux bactéries !) et d'une deuxième visite chez le médecin. Étant bien loin d'avoir la capacité intellectuelle de discuter de choses intéressantes (par exemple, faut-il psychanalyser d'office les gens qui préféreraient monter dans un avion qui a de bonnes chances de tomber plutôt que de ne pas partir en vacances ? Pourquoi la presse semble-t-elle plus s'inquiéter du sort de l'équipe de France que de celui des gamines de seize ans qui se prostituent ? Pourquoi le monde entier bruisse des déclarations de l'ayatollah qui estime que les jeunes filles légèrement vêtues provoquent la colère divine et donc des tremblements de terre, mais personne ne s'intéresse au type de la commission des droits de l'Homme de Jacksonville qui pense que si on laisse les homosexuels se marier ou les musulmans être élus, il ne faut pas s'étonner de se retrouver avec des tempêtes et des tremblements de terres sur les bras ?)
J'ai donc plus simplement piqué une idée de billet à Bertrand et photographié la pile des livres qui m'ont été offerts et que je n'ai toujours pas lus. Cliquette de la souris pour voir l'image en grand et lire les titres sans t'arracher les nœils (je t'aide, le Tonino Benaquista, c'est Malavita encore). Note au passage qu'au lieu d'un beau parquet avec une jolie lumière, j'ai une moquette moche et anonyme de résidence étudiante et un gros flash qui crache. La différence entre l'ingénieur et la thésarde en une image. (Aussi, j'ai fait un cadrage de merde, mais ça, c'est juste mon absence de sensibilité artistique.)