Dormir, c'est tellement surfait
D'une part, il y a les six derniers jours, que j'ai passés presque exclusivement à travailler à des heures indécentes, à pleurer que mon projet était tout cassé, à refuser de sortir de chez moi sauf pour aller au labo ou une réunion d'un de mes clubs de danse, et à échanger plus de grognements que de mots avec la plupart des personnes que je rencontrais.
D'autre part, il y a les soirées auxquelles je suis invitée pour les jours à venir.
Jeudi soir : soirée swing gratuite dans une université à une demi-heure de chez moi ; concert gratuit de chant a capella ; soirée de fin d'année du Club International.
Vendredi soir : cours de swing et soirée dansante dans mon club préféré ; fête de fin de thèse d'une amie ; occupation de la bibliothèque pour protester[1] contre l'augmentation des frais d'inscription à l'université.
Samedi soir : cours de swing avec une prof renommée et soirée dansante dans un club à une demi-heure de chez moi ; milonga avec les gens du club de tango ; soirée de fin d'année de l'association des doctorants.
Et j'ai promis à un ami de dîner avec lui vendredi ou samedi soir.
Heureusement, je pars dimanche matin pour Vancouver, où je serai jusqu'à jeudi. D'après mon expérience et ce qu'on m'a raconté de cette conférence en particulier, je devrais arriver à fermer l'œil quatre ou cinq heures par nuit.
Notes
[1] les manifestations des étudiants des Universités de Californie ont fait très peu de bruit malgré leur importance, le nombre record d'élève défilant et les multiples arrestations. J'avais déjà parlé ici de l'augmentation prévue des frais d'inscription de 32% sur deux ans, qui les amènerait au niveau de ceux des universités privées ; du salaire indécent des administrateurs, notamment le Président des Universités, 870 000 dollars pour 2009 ; et des conditions de travail de plus en plus lamentables des employés, depuis les agents de service jusqu'aux profs. Pour plus de détails, les anglophones pourront par exemple consulter Occupy CA ou Occupy UCI.