American Rhapsody
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Stormy Weather

Fil des billets

lundi, septembre 28 2009

Chère Madame La France

Madame,

Si je voulais continuer de couler mes jours, paisiblement, aux États-Unis, en surveillant d'un coin de l'œil les sénateurs se mettre sur la gueule pour débattre de si oui ou non c'est une bonne idée de donner aux gens l'accès à des soins pour lesquels ils n'ont même pas payé, les sales pauvres, je pourrais.

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vendredi, septembre 25 2009

Comme une manif aux Zamériques

Je dis du mal des manifestations américaines. C'est mal. Ils ont beau dire que les Français ne foutent rien qu'à défiler dans la rue au lieu de travailler plus pour gagner moins et ne pas avoir de couverture santé, ils savent se démerder quand ils y mettent le cœur. Les images qui me viennent à l'esprit remontent à la guerre du Vietnam, certes, un petit peu d'Irak, allez, et oublions les teabaggers deux minutes si vous le voulez bien. Mais ce n'est pas une raison.

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lundi, mai 25 2009

Youhou ! Y a quelqu'un ?

Il faut bien admettre que la dernière campagne électorale que j'ai vécue était particulièrement grandiose, étant celle des élections présidentielles américaines. Alors, oui, depuis, y a eu une série de référendums en Californie dans le but d'approuver ou non des mesures visant à sauver l'État de la noyade, mais je n'ai presque rien vu passer ; non seulement les idées étaient peu remarquables, mais en plus personne ne s'est vraiment soucié de les défendre ; la seule qui soit passée est celle qui punit les élus plutôt que de taxer le contribuable, en leur refusant (aux élus), en cas de dépassement de budget, leur habituelle augmentation, le tout pour une magistrale économie de quelques centaines de milliers de dollars, ce qui est quand même négligeable face à un déficit de quarante-deux milliards de dollars ; enfin, personnellement, j'ai l'intention de me plaquer les mains sur les oreilles en criant très fort « la la la la je n'ai qu'à tenir jusqu'en 2010 » et je pense qu'Arnold va en faire exactement de même (mais en ricain).

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samedi, janvier 24 2009

Chère Pascale P.

Le Monde.fr a une nouvelle rubrique intitulée « Chroniques d'abonnés ». Je ne sais pas s'il suffit d'être abonné pour pouvoir chroniquer, ou si un éditeur se charge de tailler dans la masse. Toujours est-il qu'intriguée par le regard de la France sur les élections américaines, j'ai lu la chronique Obamania et racisme d'une certaine Pascale P., historienne.

Chère Pascale P., dire comme vous le faites que « parler de [l'élection de Barack Obama] comme historique en raison de sa couleur de peau relève tout simplement du racisme » relève tout simplement d'une profonde ignorance de la société et de l'histoire américaines (et blanches en général). Sans parler d'un déni de la réalité assez impressionnant.

C'est tout. (Je voulais touitter mais je n'ai pas réussi à faire rentrer mon indignation en 140 caractères.)

mercredi, octobre 15 2008

Symboles

Manifestement, l'événement du jour dans la presse (et la blogo-touito-sphère) française n'a rien à voir avec les fluctuations du Dow Jones Industrial, mais, tout à voir, cocorico, avec une sombre histoire de sifflage de la Marseillaise lors d'un match de foute. Histoire relatée avec une qualité toute relative par Libération.fr, dont les articles qui ne sont pas des ressucées directes d'AFP ou de Reuters sont de plus en plus déplorables, je cite :

Mais ce soir, tout a été fait pour éviter de revivre ces épisodes : les joueurs des deux équipes ne font pas leur entrée l’un après l’autre, comme ils le font habituellement, ils le font de façon alternée : un Français, un Tunisien, etc. Et posent dans cet ordre aléatoire sur les photos.

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dimanche, juin 1 2008

Sensationalisme quand tu nous tiens

A propos de l'histoire du mariage annulé parce que la mariée n'était pas vierge et dont tout le monde fait des gorges chaudes, au point que je n'ai nul besoin de lier vers un article.

Ce mariage n'a pas été annulé parce que la non-virginité de la mariée est considérée comme un motif valable par la loi française, mais parce que son manque d'honnêteté délibéré au sujet d'un élément jugé fondamental (et condition sine qua non de son consentement[1]) par son futur mari l'est. Rappelons au passage que les deux parties, y compris la jeune femme, étaient d'accord sur le sujet de cette annulation.

On peut s'énerver tout ce que l'on veut sur le fait que la virginité puisse encore être considérée (que la raison en soit religieuse[2], culturelle, ou autre) comme indispensable à former une union réussie.

Mais du fait que la loi française permet d'annuler un mariage dont l'une des bases fondamentales, non aux yeux de la société / loi / justice française mais dans le cas particulier de ce mariage particulier formé de deux époux particuliers (dont il se peut parfaitement que l'un soit un con et l'autre une menteuse), je ne vois pas de raison de se pâmer et de s'indigner sur la vilenie du système.

Et puis pour ceux qui râlent qu'il est plus facile de prouver la virginité d'une femme que celle d'un homme et que donc ce n'est pas égalitaire : la « première fois » n'est pas nécessairement sanguinolente et les reconstructions d'hymen, pour stupides et ridicules qu'elles soient, existent bel et bien.

Oh, puis allez donc débattre (ou tout du moins lire) chez Embruns, qui résume tout bien et lie plein de billets et d'articles de qualité sur le sujet, tout ce tintouin me fatigue.

Notes

[1] Ce qui est si la définition du terme de « qualité essentielle », une qualité dont la connaissance est déterminante au consentement de l'un des époux

[2] Il n'y a pas que chez les musulmans que ça arrive, et que les associations chrétiennes de promotion de l'abstinence jusqu'au mariage croissent et se multiplient.

jeudi, mai 29 2008

Mes nouveaux amis, Ann et Alexander

Avant d'ouvrir le journal de l'université dans un grand moment de désœuvrement (comprendre : en attendant un bus), je n'avais qu'une très vague idée de qui Ann Coulter pouvait bien être. Une nana qui écrit des chroniques, ou des bouquins, ou des commentaires sur l'actualité. Ce genre de truc, quoi. Le fait qu'elle soit très très conservatrice et provocatrice m'était complètement passé à côté ; et je n'avais même pas vu d'annonce pour la conférence qu'elle a donnée sur le campus, sujet de l'article que j'avais devant les yeux, et délicatement intitulée « Why Liberals Are Wrong About Everything » (« Pourquoi les libéraux ont toujours tort »).

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jeudi, mai 22 2008

Au pays de la libre entreprise

Le Blondinet a eu une dernière occasion de rencontrer des investisseurs lundi, lors d'une ultime étape du processus de rencontre d'investisseurs en capital-risque (que je n'ai qu'une très faible idée de ce que c'est mais c'est pas grave). Son collaborateur et lui n'avaient droit qu'à une table alors que les entrepreneurs mieux placés qu'eux avaient aussi un speech, mais ils ont quand même rencontré quelques personnes intéressées (dont les sous n'ont guère de chances d'arriver d'ici mi-juin).

Brèfle.

Toujours est-il qu'après qu'une poignée de candidats aient donné leur speech, les investisseurs désignent un gagnant pour chaque catégorie ‒ le gagnant remporte un contrat pour lancer sa boîte donc. Et c'est là que ça devient drôle.

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mardi, mai 6 2008

Qu'ils crèvent (Bis repetita placent)

Putain, un an.

Avertissement : Je préviens tout de suite, Pétronille dans sa grande sagacité a bien remarqué que le mois de mai, c'était le mois de la susceptibilité, ce qui explique probablement pourquoi je suis d'humeur charmante (ou alors, c'est rapport à une certaine présidence. Va savoir. Et non je n'ai pas une petite mine, je suis en pleine forme je te dis, bordel !). Ce billet est donc plein de mauvaise humeur politique et si tu me provoques, faudra pas t'étonner de te retrouver avec mon pied dans ta mâchoire ‒ métaphoriquement parlant, bien sûr, à moins que tu ne sois dans la même pièce que moi, ce qui me surprendrait de toi.

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samedi, mars 29 2008

L'heure de la Terre a sonné

Ça y est enfin. Cela fait des semaines que je pense à ce moment. Comme le dit le dicton coréen, « le meilleur moment quand on fait l'amour, c'est quand on monte les escaliers ». Un bordel monstre règne dans et sur mon bureau. Rien à battre. De toute façon, j'ai encore la place de poser mes poignets devant le clavier, et c'est tout ce qui compte.

Pourquoi ?

Parce qu'aujourd'hui, à 20h, c'est Earth Hour (Une heure pour la planète). Une heure toute entière (rien à voir avec les maigres cinq minutes des opérations précédentes !) où l'on se doit de laisser la lumière éteinte. Et que ça me fiche dans une de ces rognes...

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Je lis

Surtout des polars. À l'occasion, des romans de fantasy loufoque, du théâtre, de la littérature chinoise traduite en italien (j'ai des amis formidables), des vrais livres bien écrits.

J'écoute

of Montreal, Caravan Palace, the Ditty Bops, Dango Reinhardt, the National, Minor Majority, Léo Ferré, Beethoven, Sonny Rollins, Laura Marling, Erlend Øye, Hjaltalin, Sufjan Stevens, Yuri Bashmet. Entre (nombreux) autres.

Je suis

occupée ouh là beaucoup très très, enchantée par Oscar Wilde (One should always be a little improbable), vaguement improbable, toujours aussi liberté, égalité, schtroumph 1er (merci Plantu).

Pensée profonde

"Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est partir beaucoup."
[Alphonse Allais]

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