American Rhapsody
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'S Wonderful

Fil des billets

vendredi, juillet 17 2009

Boim, boim, boim !

Comment ça, j'avais prévu de raconter Jérusalem ? Mais va-donc regarder les photos et sache que patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Parce que moi, j'ai la tête encore pleine du Requiem de Verdi et quand je ferme les yeux, je vois Daniel Barenboim agiter sa baguette...

Pour les cent ans de Tel Aviv, Milan lui a fait le joli cadeau de la venue de la Scala. Ils ont joué Aida à l'opéra (les places étaient, bien évidemment, complètement inaccessibles). Et puis ils ont donné le Requiem de Verdi en plein air, dans un parc, gratuitement (sauf pour quelques 1500 sièges VIP). Comme dirait Jane Austen (je relis Jane Austen en ce moment), it was monstrous good.

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dimanche, juin 28 2009

Le fabuleux monde de la vraie vie

Tu te lèves le matin, trop tôt.

Tu te douches, tu fais un café, tu prépares le petit déj, que tu descends en lisant vaguement les nouvelles du jours et les touits de la nuit.

Tu te donnes un coup de brosse voire un petit peu de maquillage sur les yeux et tu files prendre ton bus.

Tu dodelines ou tu te plonges dans les aventures d'Arsène Lupin en t'émerveillant (est-ce bien le mot ?) de la candeur raciste de l'époque. (Oh, tiens, un Levantin au teint olivâtre !)

Tu descends du bus, tu badges à l'entrée de l'immeuble, tu badges à l'entrée de l'étage, tu poses tes affaires, tu allumes l'ordi, tu passes aux toilettes, tu badges pour entrer de nouveau.

Tu bosses, tu bosses, tu bosses ; de temps en temps tu te réunis, principalement pour discuter d'échéances, de priorités, et de responsabilités (indice : c'est jamais celle de personne) ; ou alors, tu planifies intérieurement le meurtre de ton voisin de bureau qui ne sait pas parler doucement ou celui de l'admin qui t'envoie des mails entièrement en hébreu ; ça passe le temps.

Si tu as de la chance, tu vas déjeuner avec tes collègues et ils font l'effort de parler en anglais ; sinon tu regardes dans le vide, tu regarderais bien par la fenêtre, mais y en a pas.

La fin de la journée arrive, l'heure tourne, et tu es toujours en réunion. Tu as des trucs à faire pour avant la réunion du lendemain matin, tu hésites un instant, puis tu finis par te sortir de ton bureau à coup de pieds au derche parce que là, c'est toi ou Matlab.

Tu te traines au centre commercial voisin faire trois courses, d'ailleurs, tu ne trouves pas ce que tu cherches.

Tu reprends le bus dans les embouteillages, tu rentres chez toi, coule, ça fait douze heures que tu es partie.

Tu te mets à l'aise, tu fais la popote, tu dînes en lisant tes mails.

Puis tu te mets sur l'Interné, tu racontes des conneries à tes amis sur messagerie instantanée (ou sur Touitter, ou sur Facebouke, le choix est large), et surtout, surtout, tu viens chouiner sur ton blog.

Et d'un coup, ça va beaucoup mieux.

Surtout quand tu croques dans ton chocolat de Nazareth, parce que ça, tout de même, c'est précieux. Oui, de Nazareth, comme Jésus ! J'attends voir s'il ressuscite, d'ailleurs.

vendredi, juin 12 2009

Note de service

Le Krazy Pikknyc (ainsi nommé par Kozlika) aura lieu samedi 13 juin à partir de 12h-12h30 au Parc Montsouris, plus précisément ici (image créée par François Granger pour un précédent pique-nique, retrouvée par Franck). La météo est très encourageante, touchez du bois, croisez vos orteils, et ne chantez pas sous la douche.

Pour avoir mon numéro de téléphone, un petit mail à l'adresse obtenue en cliquant sur le lien Contact là au-dessus. Pour me reconnaitre, facile, je porterai un t-shirt rouge avec "Music + Science = Sexy" dessus (oui, çui-là), je ressemble aux photos , et, contrairement à la rumeur, quand je parle français je n'ai pas l'accent américain.

A très bientôt !

lundi, juin 8 2009

J'arrive ! (n'ai-je jamais rien fait d'autre qu'arriver ?)

Aussi incroyable que cela puisse paraître au vu de mes activités quotidiennes, je serai très bientôt fort loin de la Californie et de mon labo (mais pas de ma recherche, qui me suit partout), et fort près du parc Montsouris.

Les prévisions météorologiques sont assez encourageantes et je conserve l'espoir d'un sympathique pique-nique sous un beau soleil de juin. Sinon il faudra essayer de se trouver un troquet de ralliement. En attendant, ce serait bien de prévoir un point de rendez-vous dans le parc, si personne ne se dévoue pour en proposer un j'examinerai un plan en essayant de me souvenir de ce à quoi ça peut bien ressembler, mais n'hésitez pas...

Si tout va bien je serai connectée à l'Internet, mais si vous préférez des infos de dernières minutes par téléphone, donnez-moi votre numéro (en cliquant sur le lien Contact là en-haut), et je vous donnerai le mien en échange dès que j'en aurai un (il me faut en effet faire l'acquisition d'un téléphone à carte à mon arrivée).

Je vous laisse, j'ai des bagages à peser, quarante-douze projets à finir, et quelques heures de sommeil au programme.

N'oubliez pas, samedi 13 juin au parc Montsouris, venez nombreux et amenez qui vous voudrez ! J'y serai probablement aux alentours de 12h30 - 13h.

jeudi, mai 28 2009

Krazy Kitty organise des trucs

Préambule Pour ceux qui préfèrent éviter de lire mes longs monologues (et on se demande quand même un peu ce qu'ils fichent ici), mais qui aiment bien les déjeuners sur l'herbe, rendez-vous à la fin de ce billet.

Je pars pour Paris dans moins de deux semaines et commence mon stage dans vingt-deux jours. J'ai acheté mon aller-retour Los Angeles - Paris mais les tickets ne sont pas électroniques et je les attends toujours (ils m'ont été promis avant la fin du mois ; ce qui leur laisse demain vendredi pour arriver, FedEx ne livrant pas le week-end — enfin, si, moyennent une surcharge dont je doute fort qu'elle ait été payée). En ce qui concerne les billets de trains, il me faut d'abord renouveler mon capital patience à l'encontre de la ceuneuceufeu, qui s'obstine à me répéter qu'aucun train ne correspond à mes souhaits, ce dont je ne peux que déduire que le Sud-Est a été subrepticement coupé de Paris en mon absence. Ou alors ce serait leur site qui merdoie ? Pas possible.

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samedi, mai 2 2009

Israël !

Le lecteur attentif se souviendra probablement de la bourse qui me fut accordée par une Grande Compagnie Informatique (GCI) anonyme (mais bleue) et des glapissements occasionnés par la grande nouvelle. Par la même occasion, GCI me collait en partenariat avec un mentor censé me faire naviguer le monde merveilleux de la recherche industrielle, de préférence en m'accueillant l'été pour un stage.

J'ai ensuite appris que le mentor en question était Israélienne (prenons note du surprenant féminin) et avait passé quelques années dans mon Université Jolie (si tu crois qu'il s'agit là d'une heureuse coïncidence, ta naïveté me confond) ; des connaissances communes ont ainsi pu me confirmer qu'elle est non seulement très sympathique (« ses enfants jouaient avec les miens », m'a confié Advisor comme s'il s'agissait-là de l'ultime preuve de confiance) mais aussi fort intelligente, ce qui ne gâche rien.

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mercredi, avril 22 2009

Un kilomètre à pieds, ça use, ça use

Dimanche, Pablo courra le marathon de Madrid. A chaque kilomètre, il espère pouvoir trouver un regain d'énergie en pensant à une personne bien particulière, une personne qui aura fait un don à la F.E.C.A., une fondation pour l'éducation des enfants autistes, pour permettre à l'école de M. Ziti, le fils aîné d'Otir, de continuer d'exister.

Pablo courra à Madrid, M. Ziti habite sur la côte Est des États-Unis, pourquoi donneriez-vous vos sous, depuis votre douillet fauteuil d'en France, à cette cause-là plutôt qu'une autre ? Je ne sais pas. Je ne suis même pas sûre de ce qui m'a poussée à donner quelques piécettes, bien avant que Pablo ne parle de son marathon. Pourtant, l'idée que quelqu'un courre à ma place me donne des frissons. Où était Pablo quand je travaillais à une tendinite avec des amis bien intentionnés qui tentaient de me persuader que la course serait comme le café, au début on n'aime pas ça et puis avant même de s'en apercevoir, on est devenu accro ?

Et aussi, pourquoi pas ?

Pour les détails, voir chez Pablo.

Pour d'autres relais sur le sujet, mieux écrits que le mien, allez faire un tour chez Kozlika ou Samantdi.

mardi, mars 10 2009

Fuck it, Dude, let's go bowling

C'était l'anniversaire d'un copain. Il voulait aller jouer au bowling. Les prix sont réduits le lundi soir. Dix-sept dollars par personne, bowling illimité, une aubaine en comparaison des prix habituels. J'ai craché sans rouspéter quarante dollars samedi dernier pour aller voir les élèves de l'Institut Curtis dans une belle salle de concert, tout en me disant bien que, bon, d'accord, c'était chouette (non, je n'ai pas bavé devant le violoniste, sa technique, son son, sa musicalité, je sais me tenir en bonne société) mais dix-sept dollars pour jouer au bowling, ça me parait une limite supérieure. Preuve, une fois de plus, de mon incurable snobisme.

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mercredi, février 18 2009

Excitée comme une puce

Ah, si seulement nous avions eu une bouteille de champagne à sabrer au labo aujourd'hui.

Tout d'abord c'était l'anniversaire de mon collaborateur préféré, celui avec lequel je passe des heures et des heures à suer sur des mouvements d'électrons, des orbitales atomiques et des réseaux de neurones récalcitrants. D'accord, ça arrive tous les ans, y a pas de quoi se vanter, mais ça rend l'atmosphère un peu festive, quand les gens passent dans le couloir et beuglent "Happy Birthday" sans réaliser que ce n'est pas parce que la porte est ouverte qu'on n'est pas en réunion avec Advisor (forcément, entre midi et une, c'est rare...).

Ensuite, une de nos plus récentes recrues nous a appris avoir enfin obtenu son visa étudiant, ce qui n'était pas une mince affaire vu qu'elle est du Moyen-Orient, et arrive comme un énorme soulagement pour tous vu qu'elle travaille depuis presque dix mois avec nous sans avoir été officiellement ni étudiante, ni payée.

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mardi, janvier 20 2009

Thank You, America.

Je me suis réveillée la bouche pâteuse, un horrible sentiment de fierté pointant dans le cœur, un rire sardonique. J’ai ouvert mes volets violemment. Ils se sont abattus sur le mur puis m’ont claqué dans la gueule dans un retour à l’expéditeur digne du meilleur des boomerangs.

Bordel.

En reculant, je me suis pris les pieds dans la table de chevet. Évidemment. Quatre heures du matin. Quatre heures du matin ! Des années que je n'avais pas aussi mal dormi en raison d'une excitation quasiment puérile, comme une gosse à la veille de Noël. Et il fallait qu'en plus je me mette à faire des cauchemars. Rêver que c'était finalement John McCain qui allait prêter serment... quelle idée.

Je me suis docilement recouchée, il restait encore deux heures avant que le réveil ne sonne et elles ne seraient pas de trop.

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Je lis

Surtout des polars. À l'occasion, des romans de fantasy loufoque, du théâtre, de la littérature chinoise traduite en italien (j'ai des amis formidables), des vrais livres bien écrits.

J'écoute

of Montreal, Caravan Palace, the Ditty Bops, Dango Reinhardt, the National, Minor Majority, Léo Ferré, Beethoven, Sonny Rollins, Laura Marling, Erlend Øye, Hjaltalin, Sufjan Stevens, Yuri Bashmet. Entre (nombreux) autres.

Je suis

occupée ouh là beaucoup très très, enchantée par Oscar Wilde (One should always be a little improbable), vaguement improbable, toujours aussi liberté, égalité, schtroumph 1er (merci Plantu).

Pensée profonde

"Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est partir beaucoup."
[Alphonse Allais]

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