American Rhapsody
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'S Wonderful

Fil des billets

mardi, janvier 20 2009

Potion d'espoir

Les potions magiques, c'est très facile. Il suffit d'avoir quelques ingrédients de base (la cendre volcanique et le venin d'Acromentula sont indispensables). Ensuite, c'est juste une question de suivre la recette. Mais aux États-Unis, ils préfèrent faire les choses en grand. Il faut dire que la potion dont je vais vous parler, c'est une potion qui fait (re-)naitre l'espoir chez celui qui la prend. A la manière hollywoodienne.

Recette pour quelques centaines de millions de personnes.

Prendre le premier président-élu pas très blanc de l'histoire des États-Unis, sa femme, leurs deux adorables fillettes, ajouter son vice-président-élu et sa femme, et une quantité impressionnante de spectateurs.

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lundi, janvier 19 2009

MLK Day

C’était le soir béni où l’air était tiède et sentait la montée de sève. Le soir attendu où la fenêtre était enfin ouverte et où je brûlais d’envie d’être en manches courtes. Dans les hauts-parleurs dont le volume était réglé légèrement plus haut qu'à l'habitude, Buddy Guy se lamentait sur le sort de Louise McGhee (à moins que ce n'ait été celui de Sally Mae). C'était tout récemment : la Californie du sud a une sorte de pré-printemps en janvier, qui fait éclore toutes sortes de fleur et pointer le nez à nos premières tomates de balcon.

C'était le soir béni où je savais que j'allais pouvoir remiser au placard pour quelques semaines manches longues, bottes et autres écharpes. Un de ces rares soirs où je n'avais pas l'impression que quoi que ce soit d'autre que d'écouter du blues trop fort la fenêtre ouverte en racontant des bêtises ne requière mon attention immédiate. Le soir où R. m'a déclaré pour la millième fois sans plus y croire que j'allais essayer le tango argentin et où, à sa grande surprise, j'ai répondu que oui, bien sûr, j'allais essayer le tango argentin. Ce genre de soir léger et insouciant.

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mardi, janvier 6 2009

Deux fois douze, trois fois huit, quatre fois six

On y a trinqué à l'Amstel à Amsterdam le 15 décembre puisque c'était mon cadeau que d'y aller, à Amsterdam.

On y a brièvement repensé le temps d'une chanson, d'une carte et d'un cadeau le 22 décembre chez mes grands-parents, puis rebelote le 24 de l'autre côté de la famille.

On l'a fêté plus dignement le 27 avant que ma ptite mère ne reparte de Paris, ce qu'elle n'a pas fait sans m'avoir offert en plus d'Amsterdam une étoile de Saint-Vincent sertie en pendentif (mais beaucoup plus joliment que sur la photo de Wikipedia), parce que je suis une enfant pourrie-gâtée, et qu'il faudrait voir à ce que je n'oublie pas d'où je viens.

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samedi, janvier 3 2009

Une de plus

Malgré le manque de coopération de l'aéroport de Chicago O'Hare qui m'en veut personnellement à moi-même (voir la dernière fois que j'y ai mi les pieds), je suis bien rentrée à Irvine, où j'ai retrouvé mon lit (mon vrai lit, qu'il n'est nul besoin de replier dans la journée, avec mes oreillers juste comme je les aime et toute la place pour m'étaler) avec extase.

J'ai savouré chaque instant de mon séjour en Europe, car même les inévitables drames familiaux n'ont pas réussi à trop gâcher mon plaisir ; je vous raconterai. Pas les drames familiaux, le séjour, hein, faut pas pousser. 2008 s'est terminée en beauté et 2009 a commencé avec classe et distinction (si, si, j'ai trouvé) et il est largement temps de vous souhaiter à tous, lecteurs assidus ou de passage, fidèles des commentaires ou présences discrètes, une très belle année 2009, pleine de rires, de sourires, de projets qui se réalisent, de découvertes qui émerveillent et d'instants de bonheur. Avec de grandes embrassades parce que c'est chouette aussi, le contact humain, surtout quand il ne s'agit pas du corps de ton voisin de siège qui s'effondre sur toi en dormant dans l'avion.

Le tout en image (car il est bien connu du moins de ceux qui me fréquentent en région parisienne qu'il m'est difficile de passer devant Notre-Dame sans la prendre en photo à moins de ne pas avoir d'appareil et encore je serai capable d'agresser un innocent touriste japonais pour lui emprunter son matos).

Happy 2009!

jeudi, novembre 20 2008

Krazy Kitty ramène sa pomme

Car, oui, Thanksgiving approche (je reçois douze personnes à la maison, oh ça va ne commençons pas déjà avec les superstitions, de toute façon ce n'est pas moi qui m'occuperai de la dinde, et comment les choses pourraient-elles mal se passer si je sers de la sangria à la grenade ? Hein ? Hein ?), ce qui veut dire que bientôt, très bientôt, (trop bientôt quand je regarde ma, que dis-je, mes listes de choses à faire pour le labo avant de partir) je serai de nouveau en France.

Le 10 décembre, aux alentours de dix heures du matin, je poserai mes petits pieds délicats (non mais 38 c'est pas particulièrement grand non plus comme pointure) sur le sol de l'aéroport de Woissy Chalsse de Gaw' en retenant de justesse une larme d'émotion (ou de fatigue, après huit heures dans un avion, surtout quand elles ont elles-mêmes été précédées de cinq heures dans un avion et une heure et demie dans l'aéroport de Dallas, on ne sait plus trop).

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mardi, novembre 4 2008

Interlude

And let me introduce to you (air connu des Beatles)

Obama dans un halo de lumière

Barack Hussein Obama, quarante-quatrième Président des États-Unis d'Amérique.

Et maintenant vous m'excuserez pendant que je retourne me faire du mouron sur la Proposition 8, qui rendrait le mariage homosexuel anti-constitutionnel, et qui a bien l'air de recueillir plus de voix pour que contre. Parce que réécrire la constitution de Californie pour refuser un droit à un certain groupe de personnes le jour même ou les États-Unis élisent un président (à moitié) noir qui nous dit dans son discours de victoire qu'il ne faut pas se laisser aller au cynisme, ça a de la classe.

samedi, septembre 20 2008

Fini de chouiner

C'est bien beau, de se lamenter sur sa vie sentimentale qui commence à ressembler à une chaussette sale un peu élimée au talon, mais ça ne mène pas bien loin. Avec la rentrée qui approche tant qu'elle est presque là, arrivant en même temps que l'automne (tout théorique, l'automne sud-californien), il est grand temps de se bouger la couenne.

Ce week-end, emménagement de ma troisième colocataire, celle qui remplace l'Evil Roommate dont nous avons été débarrassées en avril, et même si les mignonnes L4 et L5 m'interdisent de participer trop activement à ces réjouissances, on ne va pas s'ennuyer.

Lundi, début du trimestre. Invasion du campus par environ vingt-trois milles étudiants de plus que pendant l'été, pots de bienvenue, pots de rentrée, reprise des cours pour ceux qui en suivent (je ne suis pas sûre que mes deux heures hebdomadaires pour apprendre à mieux encadrer des élèves comptent vraiment), reprise des séminaires (là j'en suis à une moyenne de trois par semaine sur mon emploi du temps et tous n'ont pas été annoncés) et des petits gâteaux ou pizzas qui vont avec (d'après une balance à laquelle je ne fais que peu confiance, j'ai perdu trois kilos cet été, voilà ce qui arrive quand on me prive de séminaires), l'aquagym qui revient en force avec non pas une mais deux sessions par semaine, et mon assurance santé enfin renouvelée qui va me permettre de retourner voir ma kiné préférée, je ne vais pas m'ennuyer en plus de continuer à chercher, chercher, chercher encore dans l'espoir de, peut-être, un jour, trouver.

On ne va plus avoir le temps de se poser, par ici. C'est bien pour ça que Kozlika a pris la situation en main, s'est déniché une fine équipe de tambouilleurs un peu (ou beaucoup selon les cas) geeks sur les bords, dont moi-même et les autres dont le nom est parce que j'ai la flemme de les recopiter ce qui est tout à fait dans l'esprit, et a lancé, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, RrrrRrrrRrrrRrrrrRrrrr![1] la grande aventure du Feignasses Food Blog !

Toute recette de plat principal dont la confection (hors temps de marinade ou cuisson, car il parait que le Père Noël n'existe pas) ne dépasse pas 7 minutes sera accueillie avec reconnaissance à l'adresse ffb [arobase] kozlika.org, exécutée par une feignasse qui la notera en fonction des efforts requis, puis par un gourmet qui la notera en fonction de ses qualités gustatives, photographiée à un moment où un autre de cette chaîne, et publiée sur le Feignasses Food Blog (quand on l'aura mis en place).

A vos boîtes mails !

Et si vous avez l'intention de me faire remarquer que nous allons passer plus de temps à faire tourner la chose qu'à cuisiner des plats dont la confection demande plus de sept minutes, sachez que l'on reconnait la vraie flemmasse à son inventivité en termes de « qu'est-ce qui pourrait me faire passer moins de temps à faire ça ? »

Notes

[1] Quoi je fais pas bien le roulement de tambour ?

lundi, août 25 2008

Trois ans

Depuis que j'ai atterri pour la première fois à l'aéroport John Wayne de Santa-Ana, fatiguée, décalée, inquiète et les nerfs à fleur de peau.

Sur le sujet, j'ai déjà raconté un an après qu'on m'ait suggéré de partir, puis un an après être arrivée, et enfin deux ans après. Je finis par me répéter, mais je me devais néanmoins de marquer l'occasion.

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lundi, août 18 2008

Le Chevalier noir

Bravant l'indigence des horaires du cinéma du coin (celui auquel on peut se rendre à pinces depuis l'appartement du Blondinet), j'ai enfin fini par voir The Dark Knight (Le Chevalier noir) qui, pour ceux qui ne suivent pas, est le dernier Batman commis par Christopher Nolan, le gars qui avait réalisé Batman Begins, que je n'ai pas vu d'ailleurs mais passons. Il m'a fallu pour cela dîner à six heures du soir (voir l'indigence des horaires de cinéma sus-mentionnés) et braver ma peur des clowns (des masques de clowns pour être précise), et bien que j'aie bien aimé le film (j'avais des espérances assez basses vu que Christopher Nolan n'est pas Tim Burton) j'aurais quelques commentaires à faire.

Si vous ne voulez pas qu'on vous révèle quoi que ce soit au sujet du film, il est grand temps de fermer cette fenêtre et d'aller voir ailleurs (je n'y suis pas, je vous préviens).

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jeudi, juillet 24 2008

La découverte du jour

J'ai réalisé pour la première fois aujourd'hui que les vestiaires de la piscine du campus sont munis d'une essoreuse à maillot. Oui d'accord il m'a fallu presque trois ans pour m'en apercevoir, mais à ma décharge, ils ont collé la bête à côté de la balance, un truc que moi, personnellement, j'évite d'approcher de trop près (surtout quand un énorme écriteau t'avertit qu'elle est fiable à cinq livre près, probablement pour éviter le suicide de jeunes californiennes au régime, m'enfin si je perdais ou prenais cinq livres, je pense que mes jeans me préviendraient avant la balance).

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Je lis

Surtout des polars. À l'occasion, des romans de fantasy loufoque, du théâtre, de la littérature chinoise traduite en italien (j'ai des amis formidables), des vrais livres bien écrits.

J'écoute

of Montreal, Caravan Palace, the Ditty Bops, Dango Reinhardt, the National, Minor Majority, Léo Ferré, Beethoven, Sonny Rollins, Laura Marling, Erlend Øye, Hjaltalin, Sufjan Stevens, Yuri Bashmet. Entre (nombreux) autres.

Je suis

occupée ouh là beaucoup très très, enchantée par Oscar Wilde (One should always be a little improbable), vaguement improbable, toujours aussi liberté, égalité, schtroumph 1er (merci Plantu).

Pensée profonde

"Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est partir beaucoup."
[Alphonse Allais]

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