American Rhapsody
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'S Wonderful

Fil des billets

mercredi, juillet 2 2008

Ah, l'été

Une fois que les nuages de l'aube sont éparpillés, le soleil brille, le ciel est bleu Provence, l'indice UV est scotché à « 10+, extrême », il fait chaud, les petits oiseaux chantent (et les corneilles aussi, saletés, même quand il y a des nuages, on n'a pas idée de croasser devant ma fenêtre à cinq heures du matin), et c'est parti pour durer comme ça pendant environ deux mois et demi sans une goutte de pluie. Bref, c'est l'été en Californie du Sud.

Ah, l'été. Des journées lascives, des grasses matinées, des après-midi à la plage, des Perrier-rondelle en terrasse... hmm, non, pas trop en fait. (Trouve moi un café pour commencer et on reparlera de ce Perrier-rondelle ensuite. Je ne sais même pas pourquoi je te parle de Perrier-rondelle, je préfère la Badoit et sans citron, mais ce serait chouette d'avoir la possibilité de siroter des Perrier-rondelle en terrasse. Ça ouvrerait la porte à toutes les fenêtres, y compris les menthe à l'eau, les demi-pêche et les blondes pression.)

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vendredi, juin 13 2008

Pars pas comme ça

Lecteur, liseuse,

Tu as très bien compris que je partais me la couler douce à San Francisco, où je vais retrouver, par ordre de probabilité décroissante, mes parents, un gars du bureau d'à côté qui n'a rien de mieux à faire que d'y amener les siens, de parents, pile quand j'y serai, et un gars qui était en prépa avec moi et que je n'ai donc pas vu depuis, attends je compte, à la louche, six ans mais qui a correctement interprété mon statut Facebook comme signifiant que je touristerai dans la ville du Golden Gate Bridge en même temps que lui et m'a proposé d'aller prendre un café[1]. Et que la plage, la rue Lombard, les otaries, le musée d'art asiatique, le Fisherman's Wharf et le cheesecake[2] allaient me tenir éloignée de l'Internet pendant une bonne semaine.

Mais je ne te laisse pas sans lecture.

Non non non !

Car les Matriochkas sont finies, le début a rejoint la fin, et si nous débattons encore faiblement de menues incohérences, l'histoire est finalement et tu peux aller la lire du début à la fin. (En entière, comme on dit chez moi, où on est un peu fâchés avec la grammaire française.)

Bon, je te laisse, j'ai des collègues à narguer et une valise à faire (sache que j'ai vaincu le sachet d'un litre et réussi à le remplir de tous les petits flacons que je veux emporter et à le fermer ensuite. Ils vont être contents, à la sécurité, demain. Enfin, c'est surtout moi qui vais être contente de ne pas avoir à enregistrer de bagages.)

Ne fais pas trop de bêtises dans les commentaires, quand même.

Notes

[1] Métaphorique, le café, on est pas dans un pays où on peut négligemment aller prendre un café sans le regretter amèrement.

[2] Le correcteur d'orthographe propose « cachecache ». Quelle indigence.

Livide

En jouant au jeu des couleurs chez Pétronille, et en évoquant ma perplexité face au fait que khaki en anglais désigne un espèce de beigeasse alors qu'en français, le kaki, c'est plutôt un vert olive foncé, je me suis souvenue du mot « livide ».

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mercredi, mai 28 2008

Tsais pas quoi ?

J'ai reçu une lettre aujourd'hui.

Enfin, un paquet quoi.

J'ai un peu froncé les sourcils quand j'ai vu qu'il était timbré à 3 euros parce que moi je n'avais payé qu'1.70 de frais de ports.

Chelou, me suis-je dis.

En plus, c'est bien épais.

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samedi, avril 26 2008

Le surfeur naze emporté par sa vague

Ou comment se faire virer de son labo en sept leçons. Futurs thésards, prenez-en de la graine... Le skateur cinglé (aussi appelé surfeur naze) nous a montré avec brio comment pousser son directeur de thèse à n'avoir d'autre choix que de refuser de continuer à diriger sa thèse (tout est possible quand ce n'est pas encore officiel). J'ai essayé de tout bien répicatuler dans ce billet, ce qui est bien évidemment la porte ouverte à tous les courants d'air quelques redites, mais je suis certaine d'en oublier... et la demoiselle s'excuse pour les coquilles, mais la dernière version d'Ubuntu – le héron courageux ‒ vient avec Firefox3 qui est une version bêta avec une autocomplétion de la barre d'adresse qui me porte sur les nerfs mais surout avec laquelle le dictionnaire français n'est pas compatible. Par contre « répicatuler » n'est pas une coquille, merci.

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lundi, mars 31 2008

Vocation : chercheuse

Et puis un jour, on ose relever la tête. Enfin, pour moi, cela s’est traduit comme cela : j’ai commencé à arpenter la vie en ne contemplant plus le sol, courbée que j’étais sous le poids de mon encombrant boulet, mais redressée, regardant les autres dans les yeux, et l’horizon vers lequel j’allais... Un jour, je suis sortie définitivement de l'adolescence. Un jour, je me suis débarrassée des restes d'une relation trop vorace qui avait en quelque sorte phagocyté ma personnalité (qui s'était laissée faire). Un jour, j'ai commencé à secouer les doutes, à me défaire de l'emprise du regard des autres. Y suis-je parvenue ? Pas entièrement ; mais quand on est universitaire, en milieu scientifique, et une femme, il est parfaitement dans la norme de souffrir du fameux (tout autant que controversé et mis à toutes les sauces jusqu'à en perdre peut-être de son sens) syndrome de l'imposteur, et on ne s'en délivre pas d'un haussement d'épaules. Mais c'est de faire les premiers pas qui ébranle tout l'édifice.

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jeudi, mars 20 2008

Traduisons le discours d'Obama

Le discours est beau. Le discours est émouvant. Le discours est peut-être historique.

Mais le discours est long.

Trente-huit minutes, ça en fait, du texte. Et moi, je n'ai pas le temps de tout traduire - ma voie, c'est chercheuse ninformaticienne, pas traductrice, je le rappelle.

Bob a une traduction jusqu'au passage où il cite Dreams From My Father, ce qui est déjà un bon morceau. Mon Ange est prêt à traduire aussi. Et l'union faisant la force (thème très approprié), je pense que si on s'y met à plusieurs, on peut y arriver. (Même s'il n'y a que soixante personnes qui passent par là, je suis sûre qu'on peut trouver plus de bonnes âmes.)

Je propose donc :

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mercredi, mars 19 2008

Jeux de mots (dix)

La fée Kozlika et cinq de ses lecteurs organisent un double jeu littéraire du 24 mars au 3 avril.

D'une part, un Dis-moi dix mots : chaque participant propose dix mots (en suivant les règles) et hérite en échange de dix autres mots à placer dans un seul et même billet.

D'autre part, un Sablier de printemps : chaque soir pendant dix soirs, une amorce (provenant d'un billet publié par un blogueur consentant) est publiée, et les participants ont jusqu'au lendemain matin (environ, les décalages horaires compliquant l'affaire) pour écrire une suite qui en découle. Le texte original est ensuite rendu public à tous. Évidemment, comme il s'agit uniquement de s'amuser, personne n'est forcé de jouer pendant dix soirs d'affilée.

Je compte participer du mieux que mes quelques jours de vacances (l'esprit de la Spring Break et de ses beuveries et dénudations[1] étant loin cependant de mes plans) et l'emploi du temps incohérent qui en découle le permettront - ça me fera des choses à dire[2] -, et vous invite à prendre part à l'aventure si le clavier vous en démange.

Notes

[1] C'est un vrai mot !

[2] quoi qu'au vu du titre tiré par les cheveux aïe de ce billet, je ferais peut-être mieux de m'abstiendre

lundi, mars 17 2008

Microblogging

Quand on n'a pas grand chose à dire mais plein de petites choses à partager, que fait-on ?

On touitte.

Ma page twitter est , et oui, parfois, je cause en anglais dans le poste.

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dimanche, mars 16 2008

The Bank Job

Londres au début des années 1970. Corruption, prostitution, pornographie, crime organisé, faites votre choix. Et des photographies très compromettantes, bien à l'abri dans un coffre de sûreté de la banque Lloyds sur Baker Street, que le MI5 et le MI6 aimeraient beaucoup récupérer afin de pouvoir incarcérer un trafiquant de drogues sans mettre en danger la famille royale. Les services secrets organisent donc un braquage, mené par des professionnels... pas très professionnels. Et la farce tourne au drame quand divers grands pontes de l'industrie du crime se trouvent elles aussi victimes de ce cambriolage et que les voleurs, embarqués malgré eux dans une affaire qui les dépasse largement, essaient de se sortir de ce carnage.

Un bon film. Pas particulièrement fin, pas particulièrement brillant, mais bon. Intéressant, distrayant, captivant. Et puis, rien que l'accent (et l'argot, wanker!) British, les autos anglaises des années 70, et Jason Statham (Lock, Stock, and Two Smoking Barrels[1] et The Italian Job[2] - et aussi Cellular, cette daube), ça suffit à me divertir.

Ah, et... c'est aussi, paraît-il, une histoire vraie.

Notes

[1] Arnaques, crimes, et botanique

[2] Braquage à l'italienne

- page 7 de 10 -

Je lis

Surtout des polars. À l'occasion, des romans de fantasy loufoque, du théâtre, de la littérature chinoise traduite en italien (j'ai des amis formidables), des vrais livres bien écrits.

J'écoute

of Montreal, Caravan Palace, the Ditty Bops, Dango Reinhardt, the National, Minor Majority, Léo Ferré, Beethoven, Sonny Rollins, Laura Marling, Erlend Øye, Hjaltalin, Sufjan Stevens, Yuri Bashmet. Entre (nombreux) autres.

Je suis

occupée ouh là beaucoup très très, enchantée par Oscar Wilde (One should always be a little improbable), vaguement improbable, toujours aussi liberté, égalité, schtroumph 1er (merci Plantu).

Pensée profonde

"Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est partir beaucoup."
[Alphonse Allais]

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