American Rhapsody
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Trav'lin' Light

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mardi, juillet 7 2009

Voyage à Haïfa

Lundi. Je me lève à une heure encore un peu plus indécente qu'à l'habitude. Dans le brouillard qui enveloppe mon cerveau, j'essaye de comprendre pourquoi tous ces gens hurlent dans la radio. L'Iran ? Non, pas possible, l'Iran ne fait plus les nouvelles depuis, ouh là, au moins dix jours. Le Honduras ? Ah, bah non, c'est Wimbledon. Suis-je bête !

Je prends le bus jusqu'à l'arrêt que je sais desservir une gare ferroviaire en plus de la gare routière que je commence à bien connaitre, puisque j'y passe deux fois par jour sur le trajet du boulot. J'ai cru comprendre que la gare devait se planquer un peu au nord, la-bas derrière les bus ; c'est bien le cas, bien que j'aie quelques instants de panique en ne la voyant pas. Un sommaire passage de mon sac aux rayons X et de ma personne par un portique détecteur de métaux plus tard, je prends un billet aller-retour pour Haïfa. Trouver le bon quai est l'affaire de quelques minutes (Haïfa n'ayant pas le bon gout d'être le terminal) et bientôt je m'installe dans un train ressemblant fortement à un RER un peu abimé, a l'exception des sièges, larges et confortables. (Larges, c'est-à-dire, par comparaison aux sièges d'avion en classe économique qui me font frémir d'un sentiment de luxe quand j'installe mon auguste popotin en seconde dans un TGV, chose qui ne m'était jamais venue à l'esprit avant de devenir une habituée des voyages par voie aérienne.) De l'autre cote du carré où je prends place s'installent deux jeunes militaires en uniforme, fusil d'assaut compris (alors certes je suis nulle en armes à feu et ce n'est peut-être pas un fusil d'assaut mais ça a le même genre de gueule peu plaisante). Je ne suis toujours pas habituée à ça... et j'espère ne pas m'y faire, au fond.

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samedi, juillet 4 2009

Week-end à Tel Aviv

Avant-propos Pour les histoires et les longues phrases un peu embrouillées, c'est ci-dessous. Pour les zolies nimages, c'est sur Flickr que ça se passe.

Ce qui me surprend le plus, probablement, à Tel Aviv, c'est d'y être si peu dépaysée. Le choc culturel me parait bien moindre que celui que j'ai subi en arrivant en Californie ; peut-être parce que je me suis habituée à ne pas tout comprendre à ce qui se passait autour de moi ; peut-être aussi parce que Tel Aviv est une ville à la fois très européenne (avec un soupçon d'américanisme) et très « méditerranéenne du sud » et que j'y retrouve énormément de choses connues (bien qu'elles manquent parfois du son du muezzin à mon habitude).

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lundi, juin 22 2009

Premières impressions

Tel Aviv ressemble exactement à ce à quoi je m'attendais. Une ville méditerranéenne, avec sa chaleur et son humidité, ses bâtiments un peu délabrés, ses rues un peu crades, ses chats errants efflanqués, ses magnolias, bougainvillées, bananiers et autres palmiers, les gens qui crient dans la rue et les terrasses de cafés.

Là, voilà, comme ça :

TelAviv01.jpg

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dimanche, avril 19 2009

Je schtroumpfe pas les aéroports

« Je n'aime pas voler », me confiait la dame assise à côté de moi dans le vol Tampa-Dallas, probablement pour justifier ses deux vodka-orange à dix heures du matin. Moi, j'adore ça. Voler, pas la vodka-orange (je préfère vodka-pamplemousse ou vodka-cran), et surtout pas à dix heures du matin. Je supporte assez bien les turbulences, même quand ça tangue suffisamment pour que le pilote intime aux hôtesses de l'air de rester assises. Je n'ai pas peur de m'écraser au sol (et pourtant, je connais personnellement quelques ingénieurs aéronautiques et je me demande bien pourquoi je fais confiance à leur corps professionnel pour fabriquer des avions qui ne tombent pas en morceaux en plein vol). En dehors des gens qui ronflent, des gamins qui crient, des portes des toilettes qui s'ouvrent et se ferment continuellement, la seule chose qui me crispe est l'atterrissage. Je n'ai jamais compris pourquoi, dans les contrées nord-africaines ou moyen-orientales, les passagers applaudissent quand l'avion touche le sol ; ne savent-ils pas qu'on a encore largement la possibilité d'aller s'empaler dans un bâtiment ou de tomber à l'eau si la configuration de l'aéroport le permet ?

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mardi, janvier 13 2009

Dans les rues de Paris (fleurit une chanson)

Lundi, je fus prise d'un grand coup de blues. Alors je suis allée faire un tour du côté de mes balades adolescentes.

Ce qui ne fut pas bien difficile car je les ai empruntées récemment, aussi bien seule qu'en excellente compagnie, ces rues de Paris dans lesquelles je trainais plus jeune au lieu de plancher ma physique. (Je détestais la physique. Sauf l'optique, la thermodynamique et peut-être l'électromagnétisme par jour de grand vent.) A l'époque, les pellicules coûtaient cher, le développement aussi, et je prenais rarement mon appareil photo. Mais cet hiver, surtout quand c'était seule que j'arpentais la ville et ne me risquais à aucune impolitesse, j'ai gardé une main crispée sur mon appareil numérique.

Images.

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mardi, juin 24 2008

Tiens, une carte postale

Oh, trop bien, une carte postale dans la boîte aux lettres ! Rien que pour moi ! (Et les douze autres lecteurs qui se battent en duel sur ce blog, soit.) Je sais bien qu'une petite carte postale, c'est chatoyant, ça scintille au milieu des factures et des publicités (que même si tu écris « PAS DE PUBLICITES MERCI » en lettres bâtons et en tirant la langue sur ta boîte aux lettres, ça ne change strictement rien), bref, ça fait toujours plaisir (et d'ailleurs la prochaine fois que tu pars en vacances dans un endroit chouette, ne te gène pas pour m'en envoyer une). Comme tu ne fais pas nécessairement des petits veinards pour lesquels j'ai dépensé un timbre récemment, je t'écris une carte postale bloguesque, pouf, juste là au-dessous, n'est-ce pas incroyab' ?

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dimanche, juin 22 2008

Sept choses en sept jours

Car les voyages forment la jeunesse. En attendant les photos (ah ben oui j'en ai 462 à trier, oui, je sais, 462 c'est beaucoup, mais il fallait pas me lâcher dans un jardin botanique avec un appareil photo non plus, ni me faire voire le Golden Gate Bridge depuis un bout du port, depuis l'autre bout du port, depuis un bateau devant, depuis un bateau dessous, depuis un bateau derrière, d'un côté, de l'autre, depuis un bus découvert dessus dans un sens puis dans l'autre, depuis l'autre côté de la baie, depuis un autre autre côté de la baie, depuis la tour du musée de Young, depuis Twin Peaks, j'en passe et des meilleures), voilà sept choses apprises en sept jours à San Francisco.

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mardi, juin 10 2008

Si tu vas à San Francisco (s'embrume), hisse et ho

(Et voilà, grâce à moi, et à l'étendue de ta culture, tu as maintenant entre une et trois chansons dans la tête sans avoir rien demandé ‒ voire si tu es en veine tu peux alterner entre la version américaine et la version française de la première d'entre elles, et te poser plein de questions sur la qualité de la traduction des paroles. Elle est pas belle, la vie ?)

Car je vais à San Francisco !

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lundi, mars 24 2008

LACMA

Je suis en vacances. Diantre ce que c'est chouette, les vacances. Même quand elles ne durent que quelques jours – j'avais l'intention de voler le mercredi et le jeudi coincés entre deux jours de pose officielle et un vendredi férié en l'honneur de Chavez (Cesar, pas Hugo), mais j'ai une réunion mercredi, que ma générosité (et elle seule) m'a bien évidemment empêchée de repousser. Mais, pas question de rester cloîtrée dans ma chambre à coucher pendant que l'une de mes colocs s'active à préparer son déménagement (qui aura enfin lieu le 3 avril). Aujourd'hui, je me suis donc extraite de mon lit presque tôt pour aller à Los Angeles.

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jeudi, janvier 17 2008

Toujours pas de baleines

Il y a quelques éternités de cela (bon, d'accord, deux ans), j'avais participé à une merveilleuse sortie d'observation de baleines, ousqu'on avait pas vu l'ombre d'une baleine, ni d'un baleineau, ni même d'autre chose que de l'eau, des mouettes, de la flotte, des bateaux, des vagues, et quelques otaries sur la bouée à l'entrée du port de Newport Beach. Un genre de plouf dans l'eau, quoi, relaté avec verve et brillance (quoi ?) sur une version d'époque d'American Rhapsody.

Comme on s'était pelés de froid pour peau d'balle, ils nous ont filé des tickets gratuits pour recommencer avant 2010. Comme dimanche il faisait beau et chaud et sec (les vents de Santa-Ana ne pardonnent pas), et que la saison d'observation des baleines venait de reprendre, hop, on a décidé de se munir de gros manteaux et d'y retourner. Vaillamment.

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Je lis

Surtout des polars. À l'occasion, des romans de fantasy loufoque, du théâtre, de la littérature chinoise traduite en italien (j'ai des amis formidables), des vrais livres bien écrits.

J'écoute

of Montreal, Caravan Palace, the Ditty Bops, Dango Reinhardt, the National, Minor Majority, Léo Ferré, Beethoven, Sonny Rollins, Laura Marling, Erlend Øye, Hjaltalin, Sufjan Stevens, Yuri Bashmet. Entre (nombreux) autres.

Je suis

occupée ouh là beaucoup très très, enchantée par Oscar Wilde (One should always be a little improbable), vaguement improbable, toujours aussi liberté, égalité, schtroumph 1er (merci Plantu).

Pensée profonde

"Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est partir beaucoup."
[Alphonse Allais]

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