American Rhapsody
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All Of Me

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jeudi, janvier 29 2009

Chouine, chouine, chouine

C'est le sixième jour que j'ai mal à la gorge.

Et pour l'instant ça n'a pas arrêté d'empirer.

J'ai vu le docteur hier (une femme d'ailleurs), qui a confirmé que c'était viral et qu'il n'y avait pas grand chose d'autre à faire que les habituels miel / citron / gargarismes d'eau tiède salée / grogs divers, les pastilles à la benzocaïne (faudra que j'achète un spray, les pastilles désensibilisent parfaitement ma langue et mon palais, mais la gorge que pouic) et l'ibuprofène pour la douleur.

Le tout ayant un effet négligeable comparé à l'aggravation due à un taux d'humidité inférieur à 10%.

Je peux à peine parler, boire et manger sont de véritables tortures (pratique pour s'hydrater, je ne parle même plus de me sustenter, tout ce qui passe c'est glace à la vanille, compote moulinée, soupe tiède et yaourt très sucré en quantités risibles, et le miel dans le thé, pour quelqu'un qui n'aime pas sucrer je suis servie), et en plus je dors super mal donc je suis crevée.

A moins que je ne sois tout simplement crevée parce que le virus en question serait la mononucléose. (Mais à vingt-quatre ans ne suis-je pas censée avoir déjà eu la mononucléose sans m'en rendre compte ?)

Auquel cas l'affaire durerait plusieurs semaines.

Résultats du labo demain ou lundi.

En attendant, j'envisage de plus en plus sérieusement de voir si la vicodine (mais si, le cocktail codéine-thébaine préféré du Dr. House ![1]) prescrite pour mes douleurs lombaires ne ferait pas effet. Ou de me faire poser une intra-veineuse.

Saloperie.

Notes

[1] Disclaimer : Je n'ai jamais regardé Dr. House. Mais j'ai entendu dire qu'il était accro à la vicodine.

vendredi, janvier 16 2009

Catching Up

La tripoteuse de tête est rentrée de vacances. On se revoit donc, dans le moelleux de son cabinet. Tout est doux chez elle, les tapis, le fauteuil, son sourire, ses yeux. Pas sa voix. Elle a le phrasé râpeux. Toujours au bord de la quinte de toux. Pas qu'elle fume, non; elle a juste cette voix de chanteuse de blues qui surprend chez une blonde à la peau pale.

Nous sommes assises par terre (je préfère), les pieds ramassés sous nos jambes, chacune confortablement installée avec des coussins, les mains autour d'une tasse de thé noir fumant. Earl Grey pour moi, Darjeeling pour elle.

On commence par le boulot, bien sûr. Les frustrations, le temps passer à tourner et retourner des phrases jusqu'à ce qu'elles veulent bien prendre le sens exact de ce qu'elles doivent dire, et l'impression parfois de ne lever le nez du guidon que pour se voir défiler à trop grande vitesse sur une pente abrupte. Le plaisir, par contraste, toujours intact, de travailler dans telle équipe, de prendre part à tel projet, d'avoir une expérience qui réussit enfin, d'apporter sa pierre à l'édifice.

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dimanche, décembre 7 2008

La course

Parfois je me demande quel est l'intérêt de partir en vacances vu que je perds environ une année d'espérance de vie les dix derniers jours avant mon départ. J'ai compté sur mes petits doigts, j'ai passé plus de trente heures à travailler avec un seul de mes collègues sur un seul de mes projets cette semaine (et c'était avant de compter les trois heures et demie de cet après-midi – oui, un dimanche, la science n'attend pas). Et en plus de ça y avait deux autres projets, la présentation que j'ai donné lundi dernier, un article à mettre en forme à la dernière minute, et des heures passées à m'assurer que, oui, je peux bien travailler sur mon portable même s'il n'est pas connecté à l'ordinateur de mon bureau (ce n'est toujours pas le cas, d'ailleurs) et que j'ai bien tous les articles dont j'ai besoin de même que toutes les notes sur les sujets variés des divers rapports que j'ai à écrire.

C'est sans parler de la préparation frénétique des bagages (notamment : emballage des cadeaux, lessive), les couilloncetés administratives qu'il faut vraiment régler là, maintenant, tout de suite parce que sinon ça va trop trainer, l'organisation du voyage (beaucoup de mails, et surtout l'organisation des quelques jours que je vais passer à Amsterdam avec ma môman ; c'est mon cadeau d'anniversaire et il est vrai qu'elle couvre tous les frais, mais qui c'est qui a réservé les billets de train et passé des heures à chercher un hôtel (dont de longs moments de désespoir sur le site des transports en commun de la ville, afin de voir comment se rendre de la gare à l'hôtel ; mon hollandais n'est vraiment, vraiment pas à la hauteur) ?) et les soirées de fêtes qui s'empilent les unes sur les autres.

Mais j'arrête de chouiner car j'ai un sourire jusqu'aux oreilles à l'idée d'atterrir à Paris mercredi.

Et j'en profite pour signaler à ceux que ça intéresserait que pour le repas chez Higuma, Pétrolette et moi-même nous sommes donné rendez-vous (à son initiative et afin d'éviter la foule Higumesque de 20h, elle est fûtée la guêpe) à 19h15 devant le Monop' de la station Pyramides (y a un kiosque à journaux parait-il). Toujours le jeudi 11 décembre, qui laissez-moi vous dire, arrive à grands pas. Envoyez les tueurs en série, ou rejoignez-nous, au choix. Juste tiendez-moi au courant. Si vous nous rejoindez. Et pas la peine d'amener un Bescherelle, je fais exprès. Pour les tueurs en série, on est grandes, on se débrouillera.

Si vous êtes gentils, je vous raconterai comment j'ai rencontré mon premier raton laveur vendredi dernier.

mardi, décembre 2 2008

Oh, tiens, mon blog

Je manque un peu de temps en ce moment, et pourtant il y en aurait à raconter... mon week-end de Thanksgiving de quatre jours, par exemple, avec mercredi après-midi bières et cartes, mercredi soir cuisine, jeudi matin cuisine et nettoyage, jeudi après-midi et soir repas de Thanksgiving et échouement sur chaises et fauteuils, vendredi nada, niente, tiens on a eu un vendredi cette semaine ?, samedi après-midi séance de travail parce que mon collaborateur et moi le vallons bien, samedi soir dîner du labo chez le post-doc français de mon labo, que la fille d'Advisor m'a dessiné une princesse super belle (et à peine je fixe sur le fait qu'elle était un nourrisson quand j'ai rejoint le labo), samedi soir très tard regardage de DVD d'un spectacle comique (Eddie Izzard, on fera sans lien pour cette fois) chez ledit collaborateur, dimanche préparation d'une présentation, lundi midi présentation, et le reste du temps boulot, boulot, emballage de cadeaux de Noël, préparation au départ, et ce soir salsa demain soir danse de salon jeudi soir swing vendredi soir soirée de Noël anticipée chez des copains samedi soir soirée de Noël de l'entreprise du Blondinet qui n'a pas de cavalière alors je me dévoue mais c'est bien dans l'espoir de remporter un des super cadeaux tirés au sort et... une seconde j'ai oublié de respirer je suis toute violette maintenant c'est malin.

Et organisation du mois de décembre !

Ainsi donc Pétrolette (si elle est toujours partante) et moi-même aurons l'immense joie de nous retrouver pour un délicieux et spirituel dîner chez Higuma (32 bis rue Saint-Anne à Paris) le jeudi 11 décembre, disons vers 20h. Le You sera présent s'il n'est pas perdu dans un quelconque alpage ; n'hésitez pas à vous joindre à notre tablée (en prévenant auparavant dans les commentaires ou directement, c'est mieux). Après à 22h y a une soirée We Are The 90's mais tu me connais, je ne suis pas tellement les 90's, en fait (d'ailleurs ma connexion Internet non plus, inaccessible ce soir, le site).

Pour ceux qui ne seront pas disponibles la semaine prochaine mais plutôt aux alentours des 29-30 décembre, restons en contact, on peut toujours aller prendre un pot ou un café si ça vous chante.

mercredi, novembre 5 2008

Random (2)

Le Panda en voie d'extinction, à qui la mémoire commence à faire défaut, ayant oublié que j'ai déjà répondu il y a, oh, quoi, quinze mois (et il ose ne pas s'en souvenir, l'animal) à un questionnaire étonnamment similaire, m'a refourgué une patate chaude de plus.

Le principe est simple : le questionnaire pose des questions (que c'est bien pensé !) et les pistes musicales jouées aléatoirement par mon ordinateur (1064 pistes, 5.6 GB, 3 jours et 38 minutes de son dans l'échantillon du moment) y répondent.

Mesdames et messieurs, réalisé sans trucage !

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vendredi, octobre 31 2008

L'insignifiance n'a ni fin ni terme

Miss SFW me pardonnera, je l'espère, de lui piquer ce titre pour m'atteler à la dure tâche qu'elle m'a refilé sans vergogne aucune, celle de vous raconter six choses insignifiantes sur mon irrésistible personne. (Oui, c'est une chaîne, une tague, une patate chaude. Diantre.)

Je voulais en profiter pour rappeler que je suis une ineffable gauchiste, mais ce n'est pas si insignifiant que ça, vu le temps que ça me prend et le bordel que ça fout dans ma vie amoureuse (j.f. ch. j.h. partageant plus ou moins ses vues politiques pour discussions enflammées sans pulsions meutrières et plus si affinités ?). Damned.

Bon, alors, des choses insignifiantes.

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jeudi, septembre 18 2008

Mmpf

Il a raison, Advisor : si je veux une carrière universitaire, où-ce que je dois développer mes propres idées, les vendre lors de d'entretiens d'embauche ou de demande de financements (le fameux I can haz $$ ??? kthxbye[1] qui hante l'enseignant-chercheur du début à la fin de sa carrière), diriger mon propre groupe de recherche et écrire mes propres papiers, je suis encore un peu, disons, pas assez cuite. Va donc falloir me laisser au four un peu plus longtemps que prévu (on reste dans les limites officielles, pas de quoi s'inquiéter donc). Prière donc de remplacer « quinze mois » par « de vingt-et-un à vingt-quatre mois » dans le billet précédent.

J'aurais pu trouver pire, comme labo où être coincée quelques six mois de plus que prévu. Après tout, Advisor est une des plus grosses pointures du domaine, je m'entends bien avec mes collègues, on ne manque pas de moyens, ma recherche me plait et il semblerait que nous commencions à explorer un terrain (1) prometteur (2) captivant, (3) en friche et (4) suffisamment fertile pour que je puisse y développer mes propres idées sans marcher sur les pieds des gens.

N'empêche que... mmpf, quoi. Deux ans de plus à Irvine ?

Notes

[1] La quantité de blagues en langage lolcat qui courent dans les couloirs de la recherche académique est sans fond.

mardi, septembre 16 2008

Où Krazy Kitty déballe sa vie sentimentale

Une fois n'est pas coutume, AmRhaps se transforme l'espace d'un billet en blog de midinette adolescente attardée — si tu as crié dans le fond que ça ne nous changera pas, la porte est juste derrière toi — dans lequel je déverse un peu plus d'affaires privées qu'à l'habitude. C'est un exercice qui n'est pas particulièrement aisé, mais j'ose le croire libérateur. Ce n'est pas forcément une bonne idée et je ne suis pas sûre d'en laisser le résultat en ligne très longtemps. Si vous préférez mon discours politique habituel, on trouve un peu partout sur Internet des vidéos de John McCain assurant que les fondements de l'économie américaine sont sains pendant que la Bourse s'écroule et que les géants de la finance s'effondrent les uns après les autres, c'est divertissant dans son genre.

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mercredi, août 20 2008

Dilatée de la pupille

J'ai eu l'idée complètement ridicule d'aller chez l'ophtalmo me faire vérifier les yeux, sous prétexte que je ne l'avais pas fait depuis plus de deux ans et qu'attendre d'être la proie de migraines ophtalmiques avant d'aller me faire examiner peut sembler, après tout, contre-productif.

Comme j'ai droit à la grande totale pour la modique somme de $5 (et que ce n'est pas tous les jours que je me fais soigner à peu de frais), banco, j'ai commencé par le jeu vidéo haut de gamme – suis le petit point rouge et clique autant de fois que tu vois de points verts quand le point rouge s'arrête, un coup avec l'œil droit couvert, un coup avec l'œil gauche couvert, et ce pendant ce qui semble être une demi-heure tellement c'est captivant.

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mercredi, juillet 30 2008

Le mercredi, c'est fini

Je pense qu'en fait on devrait envisager de rayer définitivement le mercredi de la semaine. Quoi que le vendredi après-midi et le dimanche soir, quand on y pense, sont bien pourris aussi (non pas le lundi matin, j'aime bien le lundi matin en général, j'ai encore l'illusion d'avoir du temps devant moi pour accomplir plein de... euh... accomplissements dans cette nouvelle semaine qui se présente à moi jeune et fraiche ‒ et embrumée). Parce qu'entre les étudiants qui paniquent à la dernière minute (et auxquels il faut expliquer en douceur qu'il aurait peut-être fallu s'y prendre plutôt que la veille au soir et qu'à ce stade là, c'est un peu perdu), l'expérience « plus qu'une c'est la dernière et je peux mettre à jour toute une section de mon article » qui a carrément tourné aigre au point que j'en suis à essayer de la faire marcher droit dans ses bottes au lieu de me détendre, et la réunion que j'avais pas remarqué qu'elle était juste après l'examen que je surveillais et que du coup, ma pause déjeuner, je l'ai faite à quinze heures, je pense qu'on peut facilement se laisser aller à parler d'une journée de merde.

Mais je préfère parler de coïncidences (et re-mentionner au passage que, oui, on a eu un tremblement de terre, descendu du 5.8 originellement annoncé à 5.4 sur l'échelle de Richter, épicentre à une cinquantaine de kilomètres, et que d'accord les cellulaires ont momentanément cessé de fonctionner ‒ les lignes téléphoniques et ADSL aussi dans certaines régions mais pas ici ‒, mais que bon ça va même pas un poster n'est tombé, on va peut-être arrêter de faire comme si c'était grave. ).

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Je lis

Surtout des polars. À l'occasion, des romans de fantasy loufoque, du théâtre, de la littérature chinoise traduite en italien (j'ai des amis formidables), des vrais livres bien écrits.

J'écoute

of Montreal, Caravan Palace, the Ditty Bops, Dango Reinhardt, the National, Minor Majority, Léo Ferré, Beethoven, Sonny Rollins, Laura Marling, Erlend Øye, Hjaltalin, Sufjan Stevens, Yuri Bashmet. Entre (nombreux) autres.

Je suis

occupée ouh là beaucoup très très, enchantée par Oscar Wilde (One should always be a little improbable), vaguement improbable, toujours aussi liberté, égalité, schtroumph 1er (merci Plantu).

Pensée profonde

"Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est partir beaucoup."
[Alphonse Allais]

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