Pas moyen d'y échapper. La Convention Nationale Républicaine est partout, dans les journaux, sur les blogs, dans mon Twitter, dans les couloirs, les pauses déjeuner, à la télé quand ma colocataire et son copain la regardent, et même à la radio, ce qui étant donné que je n'écoute la radio que quelques secondes par jour (du moment où mon radio-réveil se met en marche le matin à celui où je lui tape dessus) est tout de même un exploit. Après m'être intéressée à la Convention Nationale Démocrate, il m'est inutile de résister, et je suis fascinée par la politique américaine du moment, qui me donne l'occasion d'avoir la nausée, de me mettre en colère et de gueuler sur mon écran environ cent-dix fois par jour. (Et je ne te parle pas des fois où mes scripts plantent, ni de celles où je me bats pendant des heures avec un paragraphe d'introduction. Non, pas de billet de blog, ça doit se voir quand même que je n'y passe pas des heures, toujours mon article, toujours le même. Non, ne demande pas.)
Et je n'en peux plus. Je m'énerve, je m'emporte, j'invective, je réponds à voix hautes aux commentaires que je lis ici ou là, j'essaie de ne pas mais j'y reviens sans cesse, je suis shootée à la campagne électorale, j'ai même rêvé de l'Alaska deux fois en trois nuits, et pour quelqu'un qui n'aime pas beaucoup la neige (un jour, ça va, plus de deux, bonjour les dégâts) c'est loin d'être la panacée. Et je ne parle plus que de ça (et d'apprentissage de noyaux multiples mais c'est un autre sujet).